notes
concernant les causes structurelles du chômage
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"Il n'y a pas de solution parce qu'il n'y a pas de problème.
" citation de : Marcel Duchamp
==> une façon de considérer
cette citation pourrait être de dire que,
évidemment, il est bien facile de jouer l'autruche et de
vouloir ignorer les problèmes!
Cependant un des
enseignements majeurs du développement informatique est que
tout bug identifié et localisé dans le code est,
par là même, quasiment résolu.
Traquer les bugs n'est pas chercher des poux dans la paille !
Critiquer les dérives qui nous
empêchent d'avancer n'est pas de la sinistrose, du "mauvais
esprit" , ni du dépit :
les solutions toutes faites ( aux problèmes qui
n'existeraient pas ?) ne nous intéressent pas !
Qui voudrait d'une vie sans aucun problème
? Ayons au contraire l'optimisme d'identifier et de chercher
à préciser le plus grand nombre des
problèmes qui nous narguent : c'est la vie après
tout. ( ... et c'est une question de survie : qui ne sait qu'il est
malade ne se soignera pas !)
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Problèmes suggérés :
* qui paie la formation nécessaire aux
activités rémunérées dans
notre pays ?
Si les employeurs formaient directement
à leurs frais leurs embauchés,
peut-être verrait-on moins de charettes, licenciements
irresponsables ...
* qui est "créateur d'emploi" ?
Les marchands de services ?
( SSII, - ou
pourvoyeurs de
"missions" en "régie" qui se cachent derrière
leur ombre
en s'auto-baptisant autrement -,
sociétés
d'Intérim ... ),
Dans quelle mesure peut-il
être vrai que les marchands de services créent des
emplois ?
Dans le domaine de l'étude et du
développement
informatique, les sociétés qui se disent
spécialisées en informatique,
créent-elles
une demande conduisant à l'emploi d'informaticiens ?
Ces
sociétés créent peut-être
une demande
marginale (, parasite ?),
en
secrétariat, en spécialités
commerciales, ....
mais lorsqu'elles envoient des informaticiens en "mission", en
"régie" chez leurs "clients", ce ne sont pas elles qui ont
créé la demande !!
La SSII "créatrice d'emploi" n'est
qu'une illusion
ou une supercherie rhétorique ! Seuls
des
énarques pourvoyeurs de bon-points et d'aides aux
"employeurs"
peuvent s'y laisser prendre !
De même, les
sociétés d'Intérim
établissent des contrats de travail, mais peut-on dire
qu'elles
"créent de l'emploi" ?
Ces sociétés (SSII, Intérim ...)
mettent en
relation des demandeurs de compétences et des offreurs
(individuels) de compétences ... mais, bien qu'elles
établissent des contrats de travail, elles ne sont pas
à
l'origine de la création d'emploi !!!
Pire :
Les SSII tiennent-elles les promesses qu'elles
laissent
espérer ? A savoir : entretenir et développer les
compétences de leurs employés ?
Ceux qui ont vécu le contraire n'ont qu'à se
taire, sinon
on laissera entendre qu'ils ont des visions de camenbert
entamé
...
( Les soi-disant sondages Internet ne se
préoccupent pas
de garantir la légitimité que pourrait viser
notre "vote
à eau" ! ... Pour qui jette un oeil, dans la
durée, aux
"classements" bricolés ici ou là ... il n'est pas
intredit de faire certains constats instructifs ... )
Toutefois, que ceux qui se veulent pragmatiques nous
prouvent que la stratégie
suivante n'est pas pratiquée par les SSII : ( Rappel = On
a bien appris la
leçon : une "Entreprise" n'a pas un but philanthropique, son
but
est "de faire de l'argent" ... pour ses actionnaires surtout )
*
n'embaucher un nouveau salarié que s'il est
immédiatement opérationnel
* ne pas "gaspiller" de temps et encore
moins d'argent
en formations, prospectives, ou simple suivi de carrière :
n'envisager que la demande à court terme des "clients"
* profiter d'une demande pléthorique
sur le
"marché de l'emploi" pour se "séparer" du
salarié
dès que sa rentabilité immédiate
fléchit.
Donc, prendre une nouvelle recrue, déjà
formée ailleurs :
- un jeune, plein d'entrain
et de
reconnaissance pour se voir "mettre le pied à
l'étrier" ,
fraîchement formé aux dernières
versions Microsoft
par la République ...
- ou bien un ancien (moins de 35 ans
tout de
même !) expérimenté ailleurs, rendu
affable par les
charettes des concurrents ... et plein de reconnaissance pour avoir la
"chance" de sortir du chômage grace aux facilités
accordées aux "créateurs d'emploi", par
l'entremise des
ANPE ! ...
( Si
l'on veut voir les marchands d'intérim comme des
créateurs d'emploi ...
cela ne devrait être qu'en raison d'un biais
plutôt
indirect : ils
déclassent les compétences chèrement
forgées par la République pour lui rendre des
chômeurs, dont ils ne veulent plus entendre parler ...
créant ainsi des emplois garantis à vie au sein
d'une
ANPE qui risquerait sans cela de manquer de raison d'être !! )
* existe-t-il en France une mesure crédible de :
- l'efficacité des ANPE ?
- l'efficacité des structures et
crédits
dédiés à "la formation tout au long de
la vie " ?
- l'efficacité des SAE, "Bilans de
compétences", ... et autres ustensiles censés
combattre
le chômage ?
à propos d'ustensiles douteux,
où en est aujourd'hui le "DIF" ?
Salariés, chômeurs, si vos motivations naturelles pour une
auto-formation par vos propres projets est aujourd'hui
contrariée,
c'est pour mieux vous faire miroiter le luxe saupoudré de la "formation" patentée : prenez le chemin du château DIF !
( quand un ustensile se vend mal, on peut s'attendre à ce
l'investissement engagé soit encore aggravé par un
investissement publicitaire pour cet ustensile ... )
- l'efficacité du principe de la rente
à vie
accordée à ceux qui ne sont jamais tenus
d'assumer les
risques ? ( D'accord,
bien sûr, pour des services de l'Etat, et pour des
tâches
de "fonctionnaires" - mais le statut définitif actuellement
lié à ces services est-il toujours pertinent et
indispensable, et juste ? ... )
voir : La
fabrique des Meilleurs / Enquête sur une culture
d'exclusion
par Patrick Fauconnier ( bibliographie.html)
=> Contrairement à ce que l'on pense
parfois, les causes
principales de cet échec ne sont ni
économiques, ni techniques, mais culturelles.
C'est la rançon d'un usage
dévoyé de la méritocratie.
... Ainsi a
été tracée une "voie royale"
instaurant une répartition entre "élus" et
"déchus". Les conséquences de cette
discrimination sont désastreuses : ... Cette
indifférence et ce "racisme social" imprègnent
dorénavant notre culture. Dans notre pays, il est devenu
très dur, pour ne pas dire impossible, de remonter la pente
lorsque l'on est relégué parmi les
déclassés ...
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La performance, une nouvelle idéologie ?
Editions "La Découverte" sous la direction de
Benoît Heilbrunn
... sommes-nous
irrémédiablement condamnés
à n'être définis que par la performance
? »
« ... il peut également s'agir d'interroger
la
notion de virtuosité qui semble
caractériser la
performance de l'homme au travail ... »
« ... Richard Sennett relève alors la "corrosion
du caractère", c'est à dire
l'impossibilité
de poursuivre des objectifs et surtout des
valeurs de long terme - dans une
société qui ne
s'intéresse qu'à l'immédiat et dans
laquelle les exigences de flexibilité
généralisée empêchent
d'entretenir des relations sociales durables et d'éprouver
un sentiment de continuité de soi . ... »
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"Un nouveau paradigme - Pour comprendre le monde d'aujourd'hui
Editions Fayard par Alain Touraine
« ... les deux notions qui sont au centre du
nouveau paradigme : le sujet et les droits culturels » ...
« .. La société de l'information a
été créée par des
entrepreneurs d'un nouveau type, enthousiastes, et portés
par une nouvelle conception de la société. C'est
le cas du groupe Linux, formé en Californie par de
véritables chevaliers
(ou moines!) de l'informatique, qui
élabora une morale, celle de l'enjoyment, opposée
au puritanisme si bien décrit par Max Weber, et qui joue
à une autre échelle le rôle qui avait
été celui des saint-simoniens en France au
début de l'industrialisation. Cette
société de l'information se construit sur un
nouveau mode de connaissances, de nouveaux investissements et une
représentation transformée des objectifs du
travail et de l'organisation sociale. »
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Le Choc de 2006 / Démographie, croissance, emploi / Pour une
société de projets
Editions Odile Jacob par Michel Godet
« Après le choc démographique de 2006,
tout va changer ... .. Comment éviter les
pénuries de jeunes professionnels ? ... La question du sens
et de l'accumulation des richesses amène à
découvrir que les actions humaines sont d'abord
motivées par la création de liens et pas
seulement de biens, grâce à une
société de projets. »
***« ... On comprend ainsi que la dette publique
représente, aujourd'hui, 70% du PIB contre 20% en 1970.
Quant au service de remboursement de la dette, il est devenu avec 40
milliards d'euros, après l'Education, un poste
budgétaire de l'Etat aussi important que la
Défense et accapare l'équivalent de 80% de
l'impôt sur le revenu. » ***
« .. Selon Thomas Durand, spécialiste du
management et de la technologie, professeur à l'Ecole
Centrale, les clients, les fournisseurs et les opérationnels
internes engendrent plus d'idées innovantes que les
chercheurs, opinion
que confirme l'Agence pour la création
d'entreprise (APCE), pour qui 40% des créateurs
ont
bénéficié de telles contributions. ..
»
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Un homme en colère Editions Michel LAFON (essai)
par Jean-Louis BORLOO
« p43 : ... Or on constate que le centralisme est
toujours
comme étouffé par les informations, dans
l'impossibilité de les trier, dans
l'impossibilité de proposer les moindres
évolutions, et continue
par conséquent
à
privilégier les coteries de pouvoir central en
perpétuant sans aucune gêne l'injustice,
même quand elle lui saute au visage .
Notre système est censé être le plus
parfait du monde, mais le
perfectionnisme d'Etat piège la
réalité, qu'il étouffe et qu'il
annihile ...
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Quand la misère chasse la
pauvreté Editions BABEL par
Majid Rahnema : diplomate et ancien ministre
« La
propagation généralisée
de la misère et de l'indigence est un scandale social
évidemment inadmissible, ...
Mais ce n'est pas en
augmentant la puissance de la machine à
créer des biens et des produits matériels que ce
scandale prendra fin, car la machine mise en action
à cet
effet est la même qui fabrique systématiquement la
misère ... »
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« SECRETS / Faut-il tout dire ? Faut-il tout
révéler ?
Editions First par Brigitte Henri : Commissaire divisionnaire des RG
« En règle
générale, la morale collective ne refuse pas le
secret; elle s'en méfie cependant lorsqu'elle pressent qu'il
cache plutôt des dysfonctionnements qu'une
nécessaire protection de l'Etat. »
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Bonjour paresse / De l'art et de la nécessité
d'en faire le moins possible en entreprise
par Corinne Maier (éditions Michalon):
économiste
« La grande entreprise, personne n'y croit plus ...
A présent les cadres moyens, petis boulons dans une machine
jargonnant un sabir grotesque, n'attendent qu'une chose : le solde
à la fin du mois ... Soyons individualistes et inefficaces
en attendant que ça s'effondre et qu'une nouvelle
société advienne »
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Les profiteurs de la France d'en bas/ La Pauvreté : un
marché qui rapporte gros ! (Editions Alban)
de : Thierry Vieille, spécialisé
dans le droit,
l'économie et la gestion des collectivités locales
" L'exclusion sociale qui frappe la France d'en bas
représente un marché juteux et bon nombre
d'intervenants n'ont pas intérêt à ce
que la pauvreté disparaisse un jour.Cette poule aux oeufs
d'or est le fonds de commerce de nombreuses associations et
sociétés d'insertion, sans compter que certains
organismes .... Attention, danger ! Pour réussir, tout ce
beau monde n'hésite pas à pénaliser et
à exploiter la France qui travaille, au
bénéfice de ceux qu'on assiste sous perfusion,
sans espoir ou
volonté de réinsertion, ....."
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