Nos motivations ... c'est simple comme une fleur !

    l'informatique est une discipline enrichissante à reconnaître et à pratiquer collectivement. (Elle n'est pas la propriété, ou le champ réservé, d'informaticiens).
    ... et le paysage sociologique actuel lié à son exploitation n'est pas une fatalité !


    En fait, on pourrait presque la travailler dans l'EUPHORIE !

    Et pourquoi pas !!  .. GONIC veut y croire! Foi de psy, Mihaly Csikszentmihalyi ne dit-il pas :
    "L'euphorie est un sentiment que l'être humain a développé dans le but de reconnaître les schéma d'action qui valent la peine d'être préservés et transmis à la postérité "


    ... [ L'euphorie vient quand les ] "aptitudes sont en phase avec le but que nous nous proposons d'atteindre. Lorsque cet objectif est clair, que nos capacités sont à la hauteur, le feedback est immédiat et nous nous impliquons totalement dans cette activité."
    " ... lorsque notre niveau d'aptitude augmente, nous devons nous fixer des objectifs plus ambitieux "

    ?


    Fondées à la fois sur la nécessité, et sur le goût spontané de l'effort Humain, nos motivations combinent donc à la fois
    - des impératifs, et, - de légitimes et saines ambitions.

    C'est le plus simple pragmatisme qui nous pousse à les rappeler;
    il s'agit de :
    - s'exercer, - comprendre, -découvrir, -expérimenter, ... voire de créer
    (en n'oubliant pas que chercher à créer (ou à 'recréer') est une bonne occasion de pouvoir bien comprendre)
    et surtout de rencontrer des gens susceptibles d' échanger savoirs et reconnaisance

    En s'appuyant alors sur la dynamique de GONIC, ceux qui souhaitent gagner des revenus pécuniaires grâce à la maîtrise efficace d'un domaine informatique pourront alors développer et faire valoir les atouts qu'ils se sentiront forts d'avoir confirmés au sein de l'association.

    Souhaitant ne gaspiller ni notre temps, ni notre énergie, (pas plus que ceux des curieux que nous aimerions intéresser) nous nous soucions naturellement de la pérennité et de l'ouverture de ce à quoi nous voulons consacrer notre attention.

    D'où la ligne directrice (voire garde-fou) rappelée par le nom même de cette association :

    nous cherchons à identifier les normes et standards existants sur lesquels nous comptons nous appuyer ...
    mais nous souhaitons aussi contribuer, à notre modeste mesure, à les renforcer ou à inciter à l'expression active d'une demande d'évolutions ou d'infléchissements provenant du 'terrain'. (Tout citoyen, utilisateur d'informatique, étant peu ou prou concerné par cette démarche quelles que soient ses compétences)

    Tous auront en tout cas l'occasion de confronter à la réalité et à l'action leurs opinions ou à-prioris sur l'informatique
    (et sur l'effort de ceux par qui sa viabilité est assurée) ...
    Pourquoi pas un questionnement sociologique, voire philosophique à ce sujet .. ?
    En tous cas, pourquoi ne pas reconnaître l'aspect culturel de l'informatique ? ( Et, si possible, pas seulement la culture de masse des jeux vidéo )
    ( culture (définition du Larousse) : "Ensemble des structures sociales et des manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles qui définissent un groupe, une société par rapport à une autre" )

    S' exercer:

    Les "gones" à qui s'adresse cette association ne sont pas forcément de tout jeunes écoliers. ... mais nous ne renions pas le côté 'Grands Enfants' auquel peuvent laisser penser ceux qui s'intéressent à l'informatique, pour elle-même, avant de s'en servir.
    Que vous soyez simple curieux, étudiant, ou même expérimenté dans ce domaine, vous rencontrerez régulièrement le besoin d'exercer vos compétences ou votre talent, ne serait-ce que pour les entretenir. Si cela semble aller de soi dans le cas de l'étudiant en Informatique (qui est bien entendu un membre de choix pour nous) , l'absence de matière à exercice peut devenir un piège pour qui n'a pas d'objectif ciblé. Or, tant qu'à s'inventer des exercices, qui pourraient par ailleurs manquer d'épaisseur,
    pourquoi ne pas mettre à profit cet effort spontané (voire ludique) en l'orientant vers un objectif collectif coordonné?

    => les Projets de GONIC peuvent intéresser de simples utilisteurs,
    (désirant créer un site Web avec des ressources logicielles minimales, ou bien créer une animation multimédia par un langage de script simple, en appliquant l'approche de la programmation objet ..)
    => et cet exercice validera l'effort d'intervenants plus avertis souhaitant par exemple pratiquer -la programmation collaborative en équipe, -la manipulation de bases de données alimentées à plusieurs, -l'utilisation de composants logiciels standardisés; (actuellement en langage Java) ...
    voir, dans ce site : démarche => projets : "Progressivité"
    à noter que l'exercice est dans ce cas réalisé dans une ambiance d'entr'aide associative plutôt que celle d'une concurrence professionnelle !

    comprendre / découvrir / expérimenter

    Nous comprenons bien la démarche de l'"Open source" basée sur la mise à disposition d'un travail sur le Web.
    Toutefois, tel n'est pas notre objectif immédiat.

      Nous voulons comprendre ce que représente cette informatique, telle qu'elle se propose à nous aujourd'hui.
      ... et nous souhaitons donc d'abord la découvrir : ce qui demande déjà de bonnes antennes ! vu le foisonnement incessant de l'offre logicielle auquel s'ajoute l'éventail fourni mais souvent discret des avancées prospectives.
      il reste alors à expérimenter les objets choisis ...
    Nous somme donc conscients de la responsabilité que représenterait une incitation tous azimuts à passer du temps sur nos propres élucubrations. Si nous souhaitons donc réserver, dans un premier temps, le partage de nos projets à une équipe de membres pouvant se rencontrer physiquement et localement, c'est donc autant par respect de l'attention suscitée, que par prudence, et pour préserver notre droit moral à cette espèce de désinvolture que nécéssite notre besoin d'exercice et d'expérimentation. ...

    créer


    nous souhaitons que l'on puisse faire du logiciel comme de la cuisine : chacun selon son goût et en perfectionnant progressivement son savoir faire avec didactisme.
    Il ne doit pas être nécessaire de devenir un virtuose pour jouer de l'informatique !
    (laissons à l'ordinateur le soin d'être rapide, fidèle et infaillible dans ses calculs ... mais sachons quels services nous souhaitons de lui et comment les lui faire produire),
    donc, au risque de paraître prétentieux, nous souhaitons donner libre cours à la créativité .
    La spontanéité de nos motivations ne devrait être bridée que par la bonne intelligence des contraintes auxquelles nous sommes disposés à sacrifier pour réaliser un projet partagé. (Raison de plus d'ailleurs pour limiter dans un premier temps les projets à une équipe d'intervenants qui se cotoyent physiquement dans l'espace géométrique de notre ville)

    Il pourrait sembler paradoxal de vouloir à la fois oeuvrer pour des normes globales ... et inventer à partir d'une petite équipe.
    Là encore c'est l'approche pragmatique qui dissipe les soupçons : "c'est en forgeant qu'on devient forgeron"
    Ce n'est pas seulement en utilisant, en recopiant, en transposant ou en adaptant des logiciels, ou des techniques, qu'on apprend à les spécifier puis à les concevoir. Or, maîtriser les normes, implique aussi d'avoir une idée des moyens, techniques, .. et normes de leur gestation même !
    En outre, rappelons que l'objet de la créativité souhaitée n'est pas à priori une norme, mais en tout cas le prétexte à l'exercice et à l'expérimentation de ce qui nous attire et peut nous servir sur le long terme. (même si des experts font des choix pour nous, rendons-nous compte par nous mêmes à quel point leurs choix sont judicieux et nous sont appropriés).
    Vouloir rendre pérennes les outils ou les oeuvres auxquels on consacre son temps amène donc à s'intéresser de près aux normes ou standards; mais il ne faudrait pas confondre ce pragmatisme avec une démarche conformiste !

    Sans prétendre se substituer aux organismes normatifs, ne serait-ce pas leur rendre service que de tenter de susciter l'émergence d'espaces capables d'une critique pertinente ?

    N.B.: Sur le plan politique, nous aimerions que l'incitation à la créativité ne soit pas réservée aux organismes de Recherche ou d'enseignement spécialisés.
    Nous avons de beaux exemples de réussite de projets largement imputables à leur ouverture aux intervenants et utilisateurs de tous niveaux : Internet ! , le Web, LINUX, JAVA ...
    - est-on bien sûr que tous les gens motivés ont la possibilité d'apporter leur contribution, aussi modeste soit-elle, à la valorisation de la "Recherche" de nos élites ?
    - pourquoi interdire aux chômeurs de former des associations d'informaticiens dans les ANPE ??!!
    - est-on bien sûr de permettre aux inactifs, précarisés, retraités, ... d'avoir l'accès souhaitable aux moyens et informations qui pourraient leur permettre de se rendre utile à des projets coordonnés ?


    échanger savoirs et reconnaissancec'est chouette !

    L'univers informatique est particulièrement sujet aux dilemmes suivants:
    - concurrence et rétention d'informations
       contre: partage de standards pour favoriser la consommation globale
    - spécialisation (élitiste) et expertise, (pour attirer les plus puissants, ou plus riches, ou plus convoités)
       contre: vulgarisation et simplification pour attirer les plus nombreux
    - complexification (pionnière) pour couvrir tous les cas de figure (ou d'adaptations envisageables)
       contre: légèreté et adaptabilité opportuniste (mais suiviste)
    ...

    Autant dire que l'intérêt pour l'informatique revêt des stratégies variées, apparemment contradictoires mais qui ne relèvent pas, loin s'en faut, des seules compétences techniques.
    Les divergences ou jeux d'intérêts de toutes natures (économiques, industriels (privés), politiques, stratégiques, ... techniques), ajoutés à la diversité et à la complexité du sujet, ne favorisent pas une évaluation objective des efforts ou de la contribution individuelle.
    La tendance semblerait bien être de s'en remettre à des organismes de formation experts ...
    et l'on voit se dessiner une habilitation de certains de ces organismes à une "Validations des Acquis de l'Expérience" ...
    La mise en oeuvre d'une infra-structure administrative pour ces V.A.E. est déjà en soi la preuve de reconnaissance d'une probabilité fiable, et non négligeable, de trouver des compétences là où on ne savait pas les voir.
    En poussant à peine l'idée de remise en question, que penserait-on d'un metteur en scène qui attendrait, pour choisir ses acteurs, qu'un organisme habilité désigne les bons candidats par un label V.A.E. ?
    GONIC vise d'abord, modestement, à constituer un microcosme de membres qui sachent d'abord se reconnaître entre eux (d'autant plus facilement que leurs rencontres ne sont pas virtuelles) et qui puissent identifier (et authentifier) les contributions de chacun.
    Le statut associatif par lui-même devrait donc limiter l'effet des dilemmes potentiels évoqués ici, pour favoriser un échange spontané de savoirs, d'informations et de reconnaissance mutuelle.


     





    atouts confirmés


    Les atouts que GONIC souhaite apporter à ses membres sont donc :
    • une connaisance et une évaluation de logiciels établis à plusieurs
    • un repérage des organismes actifs favorisant une mise en oeuvre logicielle facilement accessible et pérenne
    • une source de renseignements, de conseils, ... de partenaires éventuels
    • l'authentification locale d'un parcours d'auto-formation (voire, à terme, d'un suivi professionnel)
    • des références / des contacts ..