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note de GONIC : Attention!
si nous indiquons ici des titres d'ouvrages actuellement
présentés en librairie cela ne veut pas
forcément dire que nous en cautionnons toujours le contenu !
Nous souhaitons seulement montrer ce qui nous parait
intéresser actuellement nos concitoyens (selon
l'idée que les grandes librairies n'auraient pas
intérêt à placer, sur les meilleurs
rayons, des livres qui risqueraient de ne pas se vendre)
Par ailleurs, nos citations [ parfois annotées en
vert] sont très certainement plus ou moins
volontairement partiales : on ne peut bien les comprendre qu'en se
reportant aux ouvrages de référence.
La
stratégie du mollusque :
travailler
moins pour gagner plus
Editions
: Bourin Editeur
par : Juliette Arnaud
Présentation
de
l'éditeur :
...
" ... Correspondance décapante d'une "employée modèle". La Stratégie du
mollusque dévoile le néant de la vie de bureau, la "glande" généralisée
et les petites mesquineries des collègues.
Un cauchemar qu'aucun patron ne saurait imaginer !
L'auteur
: Diplômée des universités de Montpellier et de Paris II, Juliette
Arnaud devient avocate en 2004. Elle exerce pendant 18 mois dans un
grand cabinet et rejoint en 2006, enue société d'assurance . Elle vient
d'avoir son premier enfant"
Le
cauchemar de Humboldt
/ Les réformes de l'enseignement
supérieur européen
Editions
: "Raisons d'agir"
sous la direction de : Franz Schultheis,
Marta Roca i Escoda, et Paul-Franz Cousin
Présentation
de
l'éditeur :
_____________________________________
Extraits :
" ... Dans la logique de l'OCDE, les "équipes de direction" des universités devraient désormais réaliser des "plans stratégiques", introduire le "management par objectifs" et développer une "culture d'entreprise".
Ces
'experts' ont naturellement trouvé des appuis auprès d'universitaires
qui apportent une légitimation savante à ces manières de voir et de
penser le monde de la recherche et de l'enseignement supérieur.
[le
processus de Bologne] ... il entérine une série d'éléments déjà
intégrés à la politique universitaire depuis plusieurs dizaines
d'années : la standardisation de la formation en modules, la professionalisation des études, mais aussi des exigences de compétitivité, avec leur combinaison de sélection accrue et de proximité avec le marché ...
"
page 9 :
... La réduction de la durée moyenne des études [...] s'accompagne d'un
renforcement du caractère scolaire de l'apprentissage et d'un
abaissement du niveau des connaissances et des compétences
scientifiques pour la grande majorité des étudiants [...] Le prix à payer sera, en dehors des nouvelles inégalités sociales en matière d'accès aux biens culturels, du côté de la capacité de réflexion critique autonome et des compétences scientifiques "moyennes".
Qu'en sera-t-il de l'autonomie intellectuelle dans une réforme que quelques uns (jugés déjà comme marginaux) trouvent déjà trop assujettie à une vision "marketing" des études et de la recherche (loi de l'offre et de la demande) ....
Quelles seront alors les conséquences épistémologiques pour une
université qui sera dorénavant conçue par le monde politiquecomme une
entreprise parmi d'autres ? ...
Quel
sera ce monde universitaire soumis à la "culture de la qualité", géré
comme une entreprise de services, qui produit et offre des
connaissances et des compétences conçues comme des marchandise
avec des étudiants conçus comme des clients ?
page 10 :
... En outre, le processus de Bologne n'annonce-t-il pas le renforcement des inégalités sociales par le biais de la fin programmée de la "gratuité" des études et par celui de l'injonction à la mobilité soit
parce que l'espace académique est structuré en "pôles d'excellence" (
ce qui localise et raréfie l'offre de formation), soit parce que la mobilité est une nouvelle norme d'excellence scolaire ( ce qui renforce les inégalités entre ceux qui ont les moyens de bouger et ceux qui n'en ont pas) ?
[...] La "modularisation" des études facilitant la
création, pour ne pas dire le bricolage, de nouveaux labels tels
que "Business & Ethics" ou "Management & Cultural
Studies" ne favorise-t-elle pas l'émergence de formes de fausse interdidciplinarité, fondées sur des effets de mode ?
N'utilise-t-on pas l'idée d' "harmonisation" pour uniformiser, et faire régner une certaine idée de "professionnalisation" inspirée par une conception dominante des savoirs clairement utilitariste ?
page 15 :
... Ressemblant à un mausolée, "La Tombe" est le siège de la Skull and Bones Society ("Association du crâne et des os").
C'est le plus fermé des groupes initiatiques de Yale.
Quinze étudiants de licence rejoignent chaque année cette société
secrète, tremplin vers le pouvoir depuis qu'elle est née, il y a
soixante-douze ans. Elle compte huit cents membres à vie, que des
rites occultes et des incantations mystérieuses ont unis dans une
loyauté éprouvée.
Non seulement Monsieur Georges W. Bush est
un "Bonesman", comme son père [...] son oncle [...] , les oncles
de son père [...] et son grand-père [...] , mais
l'actuel président des Etats-Unis a nommé au moins cinq membres de ce
groupe à des postes dans son administration [...] ...
page 16 :
... Car, tout comme Yale a sa Skull and Bones, Harvard a son Porcellian Club et Princeton University son Ivy Club. ...
page 17 :
... Le système américain d'éducation supérieure continue cependant d'obéir à de puissants mécanismes de sélection sociale,
même s'ils sont masqués par les fonds importants que les collèges et
les universités investissent dans leurs relations publiques, présentant
à l'extérieur une image d'excellence éducative et de neutralité sociale
[...]
Les établissements de la Ivy League ont beau
accueillir des étudiants issus d'un spectre de la population plus large
que dans le passé, l'essentiel de leurs effectifs provient encore des élites sociales américaine et internationale. Elles encouragent par ailleurs la présence de clubs réservés à la classe supérieure,
car ceux-ci leur procurent presque automatiquement un pool de donateurs
potentiels au moment de leurs campagnes de levées de fonds.
page 230 :
...
Payer
les profs au mérite ?
Editions
: SYPEPSE - Nouveaux regards
par :
*
Alain Chaptal : ingénieur diplômé de l'Ecole Normale
Supérieure
des Télécommunications de Paris (ENST Paris) et docteur de l'université
Paris X en sciences de l'information et de la télécommunication
* Thomas Lamarche : enseignant chercheur en sciences
économiques de Lille III
* Romuald Normand : enseignant chercheur en sociologie, à l'UMR
Education et Politique de
l'Institut national de recherche pédagogique ( univ. Lyon II)
Présentation
de
l'éditeur :
...
" ...
"
_____________________________________
Extraits :
page 99 :
" ... Qui décide du mérite ?
... Une des justifications du statut de la Fonction Publique
est de placer les fonctionnaires à l'abri de tout lobby ....
L'approche simpliste du discours présidentiel n'est pas la
seule sur le marché idéologique.
."
page 102 :
" Il concient aussi d'investir les débats d'idées et d'opposer au "bon
sens" la réflexion et les résultats des recherches "
La grande déculturation
Editions
: Fayard
par : Renaud Canus
Présentation
de
l'éditeur :
.
" Amis du Désastre et Nouveau-montistes sont formels : la
culture s'est répandue dans toutes les couches de la population
Ce livre soutient le contraire.
Si
la culture s'est répandue, selon lui, c'est comme le lait de Perette :
plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle
a de consistance.
Lorsque les trois-quarts d'une
générationaccèdent au baccalauréat, le niveau de connaissance et de
maturité qu'implique ce diplôme est à peu près celui qu'atteignaient au
même âge les trois-quart d'une autre génération, quand personne ne
songeait à nommer cela baccalauréat, à peine certificat d'études.
L'université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles
primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas,
ayant eux-mêmes été élevés par l'école de masse, qui a formé la plupart
des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France
Musique
se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes,
celles-ci imitent les postes et les stations de divertissement. Tout a
baissé d'un cran.
C'est la grande déculturation . Et si les journaux
n'ont plus de lecteurs, c'est en grande partie parce que leur public
potentiel ne sait plus lire, même des phrases de plus en plus simples
et de plus en plus fautives, avec de moins en moins de mots.
Le paradoxe est que l'objectif quantitatif qui est au coeur de
l'ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le
lit de l'argent, par le biais de la publicité, des taux d'audience et
des lois du marché. C'est ainsi que le Louvre devient une marque, etc
...
"
_____________________________________
Extraits :
page 30 :
" ... la culture, il me semble, peut très bien être aussi, et
concuremment, un privilège individuel ..."
."
page 37 :
"
Le savoir n'est pas une matière première. Le répandre,
l'étendre,l'élargir, le diffuser dans le public devrait n'avoir aucun
effet sur son épaisseur et sur sa consistance, ni sur la quantité des
réserves accumulées "
L'homme qui valait 5 Milliards
Quand le
capitalisme financier devient fou