préliminaires |
appréciation du contexte actuel / Perspectives d'avenir |
* « Pénurie de profils » ou conditions
structurelles perverses et
démotivations latentes ?
* ( déséquilibre des 'retours sur investissement
... de formation' :
commercial-management contre 'technique-sciences'
=>cf discours d'accueil de l'ENST-BR, articles de presse ... et
expériences vécues )
* répercussions sociales de la démotivation
=> phénomènes mondiaux
profonds et sur le long terme ... migrations ...
* dépasser « les vieux modèles
économiques de l'industrie du logiciel » =>
« le chaudron magique » de EricRaymond
* besoin d'appropriation démocratique de « l'open
source » ... la majorité
étant constituée de non-experts !
* problématique de l'apprentissage et de la prospective
–> veille
technologique indispensable peut-être plus pour les
exécutants que pour les
managers => formation professionnelle chère, rarement
pertinente, avec
pérennité douteuse de cet investissement
- qui paye la formation, qui en bénéficie ?
Impact sur l'établissement des
normes et standards publics ...
* problèmes de droit , risques liés aux vides
juridiques ; complexité des
licences logicielles
* le rapport d'une conférence sur l'Open Source insiste sur
la
nécessité d'informer la presse et les politiques
(méconnaissance ou
clichés tenaces concernant ce sujet)
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Références
: |
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voir rayon des kiosques : Linux ou CD de logiciels gratuits
dans Courrier Cadre (le journal
de l'APEC = agence pour l'emploi des
Cadres) :
"Jugés
souvent plus sûrs et économiques que les
systèmes d'exploitation payants, Linux et d'autres logiciels
libres
conquièrent les entreprises une à une. Les
éditeurs organisent la riposte.
Ennemis héréditaires des programmes gratuits, ils
tentent de sauver leurs
fonds de commerce en proposant des solutions compatibles..."
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Références
: |
|||
ex : http://webbo.enst-bretagne.fr/tig/logicielLibre/indexTill150798.html
http://france.fsfeuropr.org
www.atica.pm.gouv.fr/bouquet-libre/
http://www.recherche.gouv.fr/recherche/politic/cisi/00fiche.htm#14
http://www.aful.org/
http://www.april.org/
puis ... naviguer
(mot clef = "open source" / "Linux" / "logiciel libre"
/ ...
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Références
: |
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notations
= [sujet]
ou
[*/
considérations annexes]
[vies
de hackers] |
«MicroSerfs» / «Génération X» (best seller mondial) de Douglas Coupland exemple de commentaire |
[*/stratégie
des capacités de traitement de l'informaton] |
«Les nouveaux pouvoirs» Alvin Toffler raccourci trouvé sur le Web « Le scientifique et le guerrier » , par
Jean-Jacques Salomon Présentation
de l'éditeur |
[*/changements sociaux] |
«Les Intellos précaires» ( 300 000 en France selon les estimation d'une certaine Presse) présentation(s) |
«Si les patrons savaient» de Catherine Blondel (pas le syndicaliste !) présentation trouvée sur le Web |
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[*/motiovation
pour le travail bien fait .. dérives ] |
«Souffrance en France» Christian Dejours présentation trouvée sur le Web |
[*/ motiovations
.. dérives ] |
«Les tensions de la Flexibilité » de Thomas Perilleux ( Sociologie clinique : docteur en sociologie et diplômé en administration des entreprises) : voir Présentation de l'éditeur |
«Le travail sans qualité » de Richard Sennett ( éditions Albin Michel ) voir présentations trouvées sur le Web |
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( [*/ ref. littéraire] |
« Farenheit 451» de Ray Bradbury voir micro-extraits |
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Références
: |
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micro-extraits
de « Farenheit 451»
de Ray Bradbury |
-
propos de Beatty, chef des pompiers brûleurs de
livres (p 90) :
" |
micro-extraits
de « Demain les chiens » de Clifford D. Simak |
« ... La
pression sociale, c'était cela qui avait maintenu la
cohésion de la race humaine pendant tous ces
millénaires, c'était cela qui lui avait
donné son unité, ... |
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Exemple de commentaire sur Microserfs |
Aglossa
/ Livres / Chercher Microserfs Auteur : Douglas Coupland
Édition : J-C. Lattès, 1996 ISBN : 2709616815 Sur le plan formel, le livre est peu attrayant car rédigé au fil de l'eau comme un journal. De plus, cette version française est criblée de fautes de frappe. Enfin, l'auteur a usé et abusé de références à des produits, des marques pour retranscrire les modes de vies de la Silicon Valley. Si un lecteur américanophile en perçoit quelques aspects, le pouvoir d'évocation perd beaucoup de sa force de ce côté de l'Atlantique. Cependant, le romancier a su combler ces défauts par une connaissance du milieu et une sensibilité pour la psychologie de ses personnages. Les deux mois qu'il a passé chez Microsoft (d'après la logorrhée commerciale sur la couverture) n'ont pas été inutiles. Il capte de façon remarquable la découverte de la vie de couple des nouveaux geeks, le désemparement des informaticiens de la génération précédente, et même les ressorts du marché des cédérom : « conclusion, le multimédia interactif ne ressemblera pas à la littérature, mais au sport ». Aussi le bilan est mitigé. Si je ne conseille pas l'achat de ce livre à titre individuel, la lecture d'un exemplaire en bibliothèque donne un aperçu de la vie de ces nouveaux travailleurs des « technologies de l'information ». cotation : 2/5 - Jean-Philippe Papillon, 27 mars 1999 Table des matières Microserfs Oops Intériorité Temps-Présence Star Trek Politik Chyx Transhumanité © Aglossa, 1999 ... |
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Intellos précaires : exemple 1 de présentation |
Intermittents de " l'intellect " Avec les Intellos précaires, Anne et Marine Rambach signent le portrait d'une génération. Celle des " presque ", des sans bureau ou labo fixe, peut-être héritiers paradoxaux de mai 1968. C'est un portrait. Cru, cruel, cruciverbiste, si tant est que les mots que l'on y croise mêlent chiffres, lieux, modes de vie, témoignage, tragédie et politique. C'est le portrait d'une génération d'Intellos précaires (1), la compil' des " 25-35 ", pas forcément pauvres mais précaires, " décalés, ailleurs, et institutionnellement nulle part ", masse en suspension " qu'on côtoie, mais qu'on ne voit pas ", anomalie statistique qui a peu d'espoir que " les volets Lapeyre, les frites McCain ou la BNP " s'intéressent à elle et la représentent, la propulsent sur les écrans télé publicitaires. Voici donc des " atypiques " nombreux mais invisibles, présents au monde mais " retirés " dans un non commun de quelques quartiers de grandes villes, " hyperactifs " mais sans bureau ou labo fixe, " postmodernes ", disent certains, mais peut-être héritiers paradoxaux de mai 1968 : " Qui (leur) a parlé de drogue, de féminisme, de liberté d'expression, de refus de l'uniforme, de liberté sexuelle, de lutte contre la colonisation ? " interrogent Anne et Marine Rambach, qui tentent une sorte de sémiologie, de mise en signes multiples du monde des " intermittents de l'intellect ", surgi d'une certaine " politique de gestion des entreprises ". Les " intellos précaires " (" IP "), donc, sont légion, ils occupent plusieurs emplois à la fois ou pas du tout, sont un jour " cadre ", un autre " non cadre ", cotisent ici, puis là, puis pas, " flous " partout et pour tous : " · maints égards, l'intellectuel précaire n'a de preuves de son existence que par le biais de sa production ", d'autant que son " statut " même tend à l'isoler de ses " semblables ", ses liens avec les employeurs passant prioritairement par des salariés " stables ", en poste. Identification problématique, voire impossible, avec le monde du travail ou celui de la création " constitués ", places toujours sujettes à caution, installation dans le " presque " : " presque " journalistes, " presque " enseignants, chercheurs, rewriters, écrivains, maquettistes, traducteurs, guides conférenciers, animateurs culturels, chefs de projet, bibliothécaires, etc. Les auteures font un drôle d'inventaire et un inventaire " presque " drolatique de cette " tribu hybride " de 100 000 à 200 000 personnes, parfois mais pas toujours dans l'attente du CDI qui ne vient pas (ou si peu), une génération entière, au " capital symbolique " fort, initiant non seulement des " stratégies de survie économique ", mais aussi " de prise de parole et de création " singulières. C'est un portrait. Avec cartes, mots, trajets, flèches, bifurcations. Adeptes et pratiquants du " réseau " dans toutes ses métaphores possibles, contraints (mais pas seulement) à abolir sans cesse les frontières entre " travail ", " activité " et " vie privée ", habitant en centre-ville mais dans des studios minuscules, les " IP " vivent en permanence une sorte de " grand écart social " entre le prestige attaché à leurs activités et des situations de stress, de " blues ", de pauvreté, de renoncement à des soins, parfois de misère. Ils n'ont pas choisi la précarité, mais " ils font avec ", touchant plutôt comme un " salaire moral ", mais qui n'exclut pas tout un " système de gratifications ", sorte de troc au bout duquel, d'une certaine manière, " on paie son travail ", en échange de la " garantie " de certaines valeurs : liberté, disponibilité, exigences par rapport à d'autres activités ou projets jugés plus importants... La minutie de ce qui est aussi un autoportrait, ce " my generation " du début d'un autre siècle, cette " marge " où se recompose le " centre " du présent de toute la société, font de l'ouvrage d'Anne et Marine Rambach une référence essentielle pour qui veut comprendre et changer le " monde réel ". Le nôtre. Celui des " sans filet "... Jean-Paul Monferran (1) Editions Fayard, 328 pages, 119,70 francs. |
Appel à témoignages par les auteures (avant rédaction du livre) |
Bonjour. Nous préparons
un livre, pour les éditions Fayard, sur les "intellos
précaires". |
Intellos précaires : exemple 2 de présentation |
Anne ROUSSEAU et Marie RAMBACH : Les Intellos précaires Att. Presse : Dominique Fusco 01 45 49 82 28 Les intellos
précaires n'existent pas dans le classement officiel des
catégories sociales. Ils occupent plusieurs emplois
à la fois ou pas du tout, leur statut change sans cesse, ils
ne savent souvent pas eux-mêmes quelle est leur situation
légale et où ils doivent cotiser. La situation
des intellos précaires n'est prise en compte nulle part. Les
assedic n'ont rien à leur proposer, ni les caisses de
retraite, ni la sécurité sociale. Sur le long
terme, leurs droits sont inexistants, partiels ou
dérisoires. Contrairement aux intermittents du spectacle,
les intermittents de l'intellect ne bénéficient
souvent d'aucune protection. |
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Un raccourci trouvé sur le Web pour Alvin Toffler |
Toffler Alvin Alvin Toffler (1928- ). Futurologue américain. Le choc du futur, Denoël, Paris, 1971 ; Powershift, New York, 1990, Les Nouveaux pouvoirs, 658 p., Fayard, Paris 1991 ; War and anti-war, Little, Brown and Company, New-York, 1993, Guerre et contre-guerre, survivre à l'aube du XXIème siècle, Fayard, Paris, 1994 ; Créer une nouvelle civilisation : la politique de la Troisième Vague, Fayard, Paris, 1995. Selon cet auteur nous assistons aujourd'hui à un changement radical dans la façon dont la violence, la richesse et le savoir sont utilisés pour exercer le pouvoir. Ce changement résulte du "nouveau système de création de richesse" qui est principalement fondé sur le savoir (informatique) et la communication (medias). Ce changement conduirait à une hétérogénéité grandissante du système mondial (guerres nationalistes, ethniques et religieuses) qui exigerait un ordre planétaire radicalement différent de l'ordre actuel, plus diversifié. 1 Bien au contraire, elle regorgera de possibilités nouvelles d'épanouissement personnel, d'aventures et de plaisir. Elle sera haute en couleur et ouvrira un champ immense à l'originalité. Le problème n'est pas de savoir si l'homme peut survivre à l'embrigadement et à la standardisation, mais bien de découvrir s'il peut maîtriser la liberté. Le choc du futur. 2 Et derrière chaque loi, bonne ou mauvaise, il y a le canon d'un fusil. Selon la formule concise du Général de Gaulle, il faut que le droit ait la force de son côté. Le droit est une sublimation de la violence. Les Nouveaux pouvoirs, p. 62. 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Beaucoup pensent, s'ils ne le disent à haute voix :"Nous pouvons acheter ce dont nous avons besoin et vendre nos biens à l'étranger. Pourquoi nous encombrer d'une armée d'illettrés sous-alimentés quand nos usines et nos bureaux auront sans doute besoin de moins d'ouvriers et de personnel toujours plus qualifié à mesure que progressera la Troisième Vague ?" Idem, p.299 et p.303. |
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Ex. de présentation trouvée sur le Web pour «Si les patrons savaient» de Catherine Blondel |
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Les illusions ont la vie dure et celles des entreprises n'échappent pas à la règle ! Stratégie, ressources humaines, marketing, communication ... les patrons d'aujourd'hui entonnent allègrement les mêmes refrains, à grand renfort de credo et confiteor... Les dirigeants sont devenus les nouveaux apôtres du changement à tout-va et du « ça-passe-mieux-en-le-disant », de préférence haut et fort. Les échos de ces rengaines managériales remplissent les caisses des tenants du prêt-à-penser gestionnaire, mais ne résonnent plus dans les rangs des fidèles, salariés en tête, mais aussi-clients ou actionnaires ... - Cet essai incisif,
parfois injuste, mais toujours e drôle, met au jour les
poncifs de la religion du changement. et~décortique, par le
menu, ces i antiennes qui rythment la vie des entreprises. Le monde change en effet,
les exigences et les aspirations des uns et des autres avec lui. |
Table |
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ex. de présentation trouvée sur le Web pour : SOUFFRANCE EN FRANCE |
Christophe Dejours, Éditions du Seuil citations de "souffrance en France" Journal du Collectif n°11, novembre-décembre 1998 Psychiatre et psychanalyste, Christophe Dejours nous emmène à travers cet ouvrage dans un voyage bouleversant et d'autant plus saisissant qu'il brise la loi du silence sur une réalité on ne peut plus quotidienne, mais qui pourtant tue : la souffrance dans le travail. Le chômage est l'arbre qui cache la forêt, la partie émergée de l'iceberg, le masque grimaçant qui révèle une crise profonde du travail, une crise sans précédent de la valeur-travail. Sur base d'analyses rigoureuses effectuées sur le terrain, l'auteur nous apprend que les conditions de travail se dégradent tant pour les ouvriers que pour les cadres dans la plupart des grandes entreprises ou usines et que la peur du licenciement de plus en plus synonyme d'exclusion potentielle explique l'attitude de soumission face à une pression de plus en plus forte sur le lieu de travail, pression elle-même liée à des critères de rentabilité pure. Règne de la peur et loi du silence sur la souffrance ainsi générée permettent le maintien et l'emprise de plus en plus forte d'un système de moins en moins humain (). |
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«Les tensions de la Flexibilité » : Présentation de l'éditeur |
L'auteur vu par l'éditeur Sociologue et enseignant, Thomas Périlleux vit en Belgique. |
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«Le travail sans qualité » de Richard Sennett : 2 présentations trouvées sur le Web |
Dans cet essai alerte et pénétrant, déjà traduit en plus d'une dizaine de langues, Richard Sennett explore les effets déroutants du nouveau capitalisme. En mettant en évidence l'opposition entre deux mondes du travail : un monde disparu - celui des organisations rigides et hiérarchiques où il importait avant tout de s'épanouir dans son travail - et le monde nouveau de la restructuration des entreprises, du risque, de la flexibilité, du travail en réseau, il montre qu'aujourd'hui le court terme et l'insécurité sont la norme. Plus de projet de vie active, plus de modèle à offrir à ses enfants dans une entreprise où l'employé perd son ancrage et le sens de sa propre identité. C'est à la fois en historien et en sociologue que Richard Sennett raconte des "tranches de vie" qui révèlent à quel point la trajectoire sociale des individus est devenue illisible. Comment, depuis vingt ans, la montée spectaculaire des inégalités s'est accompagnée d'une généralisation de la précarité, de l'employé au cadre supérieur - à tous les échelons où naguère l'on faisait encore "carrière". Un livre irremplaçable sur les effets délétères du "travail jetable". CARACTERISTIQUES
= ISBN : 2226115013 - EAN13 : 9782226115010 - LES DÉDICACES
DE FRANCE INTER Voilà un livre qui réconciliera peut-être une certaine sociologie avec l'économie, deux disciplines plutôt fâchées par les temps qui courent, tant les observations de l'auteur sont fines, astucieuses, évitant le prêchi-prêcha habituel des bonnes âmes. Richard Sennett, à qui l'on devait déjà un intelligent essai sur les "tyrannies de l'intimité", se régale et nous régale d'histoires vécues à trente ans de distance. Le terrain, il n'y a que cela de vrai ! Morceau d'anthologie, par exemple, que ce portrait à la sanguine d'ingénieurs informaticiens d'une célèbre orgueilleuse firme multinationale, mis au chômage à la suite d'une purge de dégraissage et se retrouvant au café du coin pour boire leur amertume avec leur bière - jusqu'à la lie. Un monde sépare en effet la génération des "trente glorieuses" ou supposées telles et celle du "nouveau capitalisme". Et un mot résume ce changement : flexibilité. Ce vocable, nous dit Sennett, est entré dans la langue anglaise au XVe siècle. Il tirait son sens premier d'une observation toute simple que fera plus tard La Fontaine : si un arbre peut ployer sous le vent, ses branches retrouvent leur position d'origine. Le drame est que les êtres humains que l'on invite ainsi à se ployer ne retrouvent pas une telle position, si tant est qu'elle puisse exister .... Le défaut du système actuel, c'est qu'il étend démesurément le domaine du risque sans pour autant étendre celui du profit. D'autant moins en réalité que, le plus souvent dans la loterie actuelle, un seul gagnant rafle toute la mise. Il y a confusion des genres entre salariat et actionnariat. Un aspect de cette confusion est ce que Sennett appelle le pouvoir sans autorité. Le patron est devenu un leader - "le mot le plus malin du lexique moderne du management". On ne travaille plus qu'en équipe, l'autorité n'étant plus exercée par quiconque. Il n'y a donc plus personne pour assumer la responsabilité du pouvoir qu'il exerce en fait. Le Monde |
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