Un battement d'aole de papillon pourrait tout changer ...Gros plan sur le 'Logiciel Libre'


Les professionnels de la Presse ont récemment souligné un événement (*) ayant trait au « Logiciel Libre » ,  ... et, depuis, nous avons ressenti la nécessité absolue de tenter d'ajouter notre propre grain de sel à cette salade médiatique qui ne cesse d'ignorer les premiers concernés ...

 (*) :   Dans le quotidien "Libération" des 4 et 5 novembre 2006, pages 4 et 5, se trouve tout un exposé présentant ce Logiciel Libre, l'info traitée étant intitulée : « Union libre pour Microsoft ».

Alors quoi ? Il est encore nécessaire, en France ! , en 2006 !, qu'un journal destiné au grand public soit obligé, pour faire comprendre un événement stratégique important, de re-détailler le B.A BA du Logiciel Libre et de  l'Open Source ? !!  Malgré toutes les analyses et toute la 'pédagogie' déployées depuis au moins deux  décennies, par les informaticiens, par la Presse, et même par des instances officielles comme l'ADAE ..., il semblerait bien que de coupables ignorances dans le grand public, ou peut-être certaines confusions plus ou moins intéressées, n'aient toujours pas été dépassées  !

   Pas question ici de retenter ici une n-ième définition de ce que peut bien être ce Logiciel Libre :  ceux qui ne veulent pas faire la différence entre : - sonner son chauffeur personnel, utiliser un taxi à l'occasion-  ,  et : -louer ou acheter le véhicule dont on a besoin-,  ceux-là ne seront jamais atteints par une quelconque tentative pédagogique déployée à leur égard ! ...
 Alors, si on était convaincu de l'urgence de sensibiliser quand même ces suffisants à la question des déplacements personnels, il faudrait trouver des subterfuges ... Deux pistes nous sont venues à l'esprit :
 Comment repasse-t-on maintenant de la métaphore des déplacements personnels ... au « logiciel libre » ?
 C'est tout simple, par cette simple phrase, que vous avez toujours vue en page d'accueil de notre site, extraite de la « Constitution française du 27 octobre 1946 »
« Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité. »

 Prenons un exemple: les éminents responsables des Éditions universitaires nous disent utiliser, pour support numérique d'une majeure partie des travaux officiels ou des publications de  nos chercheurs ou thésards français ... le format « pdf » !
 Il suffira à l'inculte en matière d'informatique de savoir que, de même qu'un français doit connaître l'alphabet  pour lire ou écrire sur papier, une machine doit pouvoir reconnaître un format convenu pour enregistrer et restituer un écrit numérisé. Si le format choisi est, comme ce « pdf », la propriété intellectuelle d'une entreprise étrangère, on pressent bien, même (ou surtout ?) sans être diplômé de l'ENA, qu'une numérisation dépendant de ce format peut difficilement être considérée comme pleinement appropriée à  la collectivité française !
( pour mettre les points sur les 'i' , laissons entrevoir rapidement le développement qui pourrait être conduit ici à propos des évolutions que toute norme peut être appelée à vivre ...
Imaginons, par exemple, que le propriétaire étranger du 'format' habituellement utilisé, sans céder ses droits sur ce format, vienne à cesser brusquement d'assurer les services dont ce format lui assure l'exclusivité. L'adoption d'un nouveau format ne règlerait pas (en tous cas pas instantanément) la nécessité de traduire toutes archives ou documents anciens dans les formats licites exploitables, dans la pratique, par les seuls équipements logiciels réadaptés ...
)
 Donc, pour revenir au lien avec notre métaphore, terminons en souhaitant que les administrations françaises ou, plus réaliste,  les chercheurs français qui prétendent oeuvrer pour le logiciel libre, manifestent légitimement une volonté de voir imposer la mode, pour toute numérisation officielle, d'adopter un format qui soit la propriété de la collectivité française !
   Nous sommes persuadés que, dans ce cas, tout le monde finirait vite par mieux se renseigner, et par mieux comprendre les enjeux du vrai Logiciel Libre. ...
( La maîtrise par notre pays d'un format qui  appartiendrait à la collectivité française, voire Européenne, aurait toujours un coût :  ce coût, dont les citoyens auraient davantage conscience, et qu'ils maîtriseraient donc mieux, pourrait d'ailleurs sans doute être amoindri ou rééquilibré par une politique pertinente ... et une conscience démocratique et participative ! )



Nota Bene :




quid plura ?
   ( on pourra essayer d'y revenir en faisant des phrases ... mais ceux qui recherchent de la littérature ne sont pas arrivés jusque là ! ... )
  Open Source  et  (choix de) Démocratie : ... là où  l'Open Source reste (en grande partie) à être inventé ....  :
Un battement d'aole de papillon pourrait tout changer ...     Qui peut accéder aujourd'hui au développement "open source" ?  (en France / à l'étranger) :
       -poucentage d'enseignants ?     -pourcentage d'étudiants ?
       -pourcentage de chercheurs d'emploi ?    -pourcentage de retraités ? 
       -pourcentage de salariés du privé ?  ...


    les illusions ou confusions  => contre le vrai  logiciel libre open source ... :
           la dimension pédagogique de l'Open Source, tel qu'il est présenté aujourd'hui, avec le piège ou la confusion liés à la notion de "qualité" du logiciel ,    cette dimension pédagogique  est-elle démocratiquement accessible à tous ceux qui en ont les capacités ?  (chômeurs,  salariés flexibilisés ...) ?
        N'est-ce pas dommageable à l'idée même d'un  "Open Source" vraiment "Open", ouvert ?
      ....
    la condition essentielle d'accès au vrai 'Open Source' n'est-elle pas éminemment politique ?  :
      Qui paie les moyens masqués de l'Open Source ?  
=> - équipements d'enseignement / - environnement professionnel (avantages structurels) et salaires d'enseignants /

         - bourses d'études et facilités pour les étudiants (jeunes) /
         - inexistance dans les faits de la "formation tout au long de la vie", qui n'existe au mieux que pour quelques privilégiés, et qui en informatique, malgré les promesses et les discours récurrents, et sans doute l'attribution de crédits considérables, se résume à une lamentable mascarade !


   il faudra encore revenir sur les confusions (*) entretenues dans le grand public sur ce qu'est vraiment le logiciel et ce qui en fait la valeur  ....
   en attendant , continuons à payer sans réfléchir et sans demander des comptes ni des explications à nos 'représentants' supérieurs qui sont fiers de légiférer dans le sens d'une dépendance accrue à des 'produits' dont ils ne daignent pas essayer d'analyser la vraie valeur, les vrais tenants et aboutissants  ... Que la République continue à faire confiance à ses fournisseurs plus qu'à son peuple, sous couvert d'anti-démagogisme, c'est plus cool pour ses Responsables ....

  (*) confusions :  
kata création connaissance
  répétons-nous : le but et les motivations initiales du Logiciel Libre et Open Source sont-ils de copier de mieux en mieux, ou de plus en plus vite, les conceptions logicielles à la mode, en suivant les leaders ... ou plutôt de partager l'accès à la connaissance, de favoriser la créativité, et de participer à une dynamique stimulante ?

voir : Arguments pour et contre un Open Source dissident ...

  Nous avons annoncé l'idée d'un défi ... mais comment le formuler ?  Un battement d'aole de papillon pourrait tout changer ...
    Le papillon bleu va peut-être nous inspirer ...
     L'idée s'est répandue "qu'un battement d'aile de papillon pourrait déclencher un cataclysme à l'autre bout du monde"...
    Cette idée tout au moins a fait le tour du monde. Tout comme un certain film parlant du réchauffement climatique ...
      alors pourquoi pas rêver d'arriver à quelque chose (autre qu'un cataclysme !) en lançant des idées en l'air ?
        on y  viendra ...  même si on n'est pas payé pour ça ! ...
 
 ATTENTION ! :   l'attitude communément rencontrée consiste à se borner à dire que toutes ces histoires sont affaire de spécialistes de l'informatique; que cela ne peut (ou pire que cela ne doit) pas intéresser toute la population.  Comme si aujourd'hui, le dernier des pékins moyens pouvait se passer de l'Informatique !
  C'est au contraire une question éminemment politique !  On ne s'en débarasse pas en se contentant de payer des logiciels ou les larbins qui les font tourner !
 ( exemple rapide de dimension politique : Qu'est-ce qui fait le prix des ordinateurs ou autres gadgets électronique ? Essentiellement, bien avant le coût du matériel ou de la conception et du développement informatiques, c'est la quantité des acheteurs ! -Divisez 1 Million de frais d'investissement, en matière de haute technologie, par 1 Milliard d'acheteurs , et voyez combien cela peut rapporter ! -  Mais n'est-ce pas la politique qui est la mieux placée pour influer sur la consommation, les tendances 'culturelles' d'une population entière ?  ...
   Alors, toujours pas concernés ? )
  ... à plus, si vous le voulez bien  .... ( " avant l'août, foi d'animal, intérêt et principal" ... nous aborderons le 2e volet de l'idée de défi ... )