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Jeter de gant : révélation du défi

1. Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent
Voici le mois de mai
Où les fleurs volent au vent

Où les fleurs volent au vent
Si jolies, si mignonnes
Où les fleurs volent au vent
Si mignonnement

2.
Le fils du roi s’en va
S’en va les ramassant...
pour lui faire un présent
3. Il en ramassa tant
Qu’il remplit ses gants...
4. Ils les porte à sa mie
Pour lui faire un présent...

5. Tenez, tenez, dit-il
Tenez, voici des gants

gants
6. Vous ne les mettrez guère
Que quatre fois par an
Noël

7. A pâques, à la Toussaint,
A noël, à Saint-Jean


Voilà, maintenant vous avez tout sous les yeux !  
 Nous avions promis de révéler un défi , on y est.  Comprenne qui voudra pouvoir ...

Rappel des indices :


ATTENTION !   Mise en garde :
  Nous allons commencer à suggérer ce défi ...  Maintenant, à chacun de voir ce qui pourra en être fait ?

  La difficulté majeure pour vous, cher (ou chère) internaute, sera sans doute de décider : est-ce du beurre ... ou du cochon ?
   Nous ne pourrons que répondre que nous n'en savons rien ! Ce n'est pas à nous d'en décider !
 Mais, notez-bien que dans tous les cas, nous considérerons avoir tenu nos promesses :
   - si c'est du beurre, ... à vous de jouer  !
   - si c'est du cochon ... Nous aurons fait une belle blague !  Cette blague repose bien sur quelque chose de plausible, ce n'est pas de l'illusion ...


Révélation du défi

Nature du défi :

  à priori, ce n'est qu'en partie (mais si peu !) un défi technologique ...
  C'est à coup sûr, avant tout un défi social et culturel, impliquant non seulement une compréhension et une adhésion politique, mais aussi une volonté assurée et forte en la matière.

 Il s'agit ni plus ni moins que de relever le gant !

Contexte :

 depuis la montée en puissance de l'ère humaine de l'informatique, les brevets se sont multipliés pour trouver à remplacer le clavier de nos chers ordinateurs.
  La souris a fait son effet, et reste l'avancée la plus marquante ... mais elle n'a pas remplacé le clavier ...

  Aujourd'hui que l'ordinateur est devenu portable depuis déjà de longues années, on est en passe de pouvoir bientôt envisager des écrans souples ... En outre, on peut déjà disposer de téléphones-caméra-télévision qui font presque le café, et on est en droit d'espérer la poursuite de la miniaturisation des composants, et des sources d'énergie.
  Le seul obstacle à un "ordinateur-mouchoir qui puisse tenir dans la poche" , c'est ce clavier qu'on n'a pas encore su remplacer ...

Idée : 

L'idée, le défi, est donc tout simplement de mettre en place un moyen de remplacer la nécessité d'un clavier pour interagir avec un ordinateur.
Voilà le gant est jeté !

Pour relever ce défi, le plus simple nous paraît être de ramasser tout simplement le gant, et de l'équiper pour remplacer le clavier !

Pour ceux qui n'auraient pas encore compris, ajoutons que, dans le principe, de simples composants électroniques aujourd'hui des plus communs, comme des capteurs de pression élémentaires (simples piezzo-électriques,  jauges de contraintes ou extensomètres) devraient pouvoir faire l'affaire. En plaçant, par exemple, sur le gant, un de ces capteurs (le plus discret possible)  au niveau de l'extrémité de chaque doigt, on devrait aisément arriver à faire détecter par le gant toute pression exercée par chaque doigt ganté. Ne reste alors qu'à exploiter informatiquement - et judicieusement ! - la combinatoire permise par ces multiples capteurs (simples et bon marché) pour traduire des mouvements de doigts prédéfinis en alphabet, ou tout autre événement-clavier actuellement connu !

. . . Devrions-nous avoir la prétention de détailler davantage ?


 défi Le défi :  

là où on jette le gant

  Nous sommes bien d'accord, l'idée qui vient d'être esquissée n'est certainement pas nouvelle. En tout cas, nous n'aurions pas la vanité ni la naïveté d'effectuer une recherche d'antériorité pour aller détailler une solution et déposer un brevet à ce sujet à l'INPI ! ...

A vrai dire, dans un premier temps cette idée semble inexploitable; pire, même un énorme monopole n'aurait sans doute pas intérêt à se lancer dans une telle aventure (d'ailleurs, apparemment, si aucun ne l'a fait jusqu'ici, ce n'est probablement pas faute d'y avoir pensé ).
 En effet,  toute la difficulté de cette substitution du clavier par le(s) gant(s) , ce n'est pas la réalisation technique : c'est essentiellement l'adoption par le client du mode d'emploi des gants !

 Autrement dit, pour que la production industrielle de tels gants soit rentable, il faudrait amener toute une population à adopter une norme commune établissant l'équivalence de mouvements de doigts (ou de la main) avec chaque touche d'un clavier traditionnel ...


Le défi serait donc de persuader toute une population de se lancer dans l'apprentissage d'une telle norme !
Aux virtuoses actuels du clavier autant qu'à ceux qui ne savent toujours y pianoter qu'avec deux doigts, cet effort peut paraître par trop contraignant, voire insurmontable ... Mais nous pouvons songer aux arguments suivants :
Bref, là ou la publicité faite par un industriel, aussi puissant soit-il, risque bien de ne jamais pouvoir emmener l'adhésion nécessaire, on pourrait par contre imaginer qu'un Etat (ou des Etats) ait l'ambition de faire acquérir à sa population un avantage culturel ! ...
( cf ci-après :  le "rapport de la commission sur l'économie de l'immatériel " appelle à
               "être inventif, audacieux dans les transformations de notre société / penser autrement " ... )

 Le pari est énorme, mais l'avantage escompté pourrait l'être aussi ... et il se trouve que l'on commence à parler, jusque dans des Rapports officiels de l'Etat, de notions comme "prime au premier entrant = first-mover-advantage" ou : effet "winner-takes-all = le gagnant emporte tout" ...

 Alors, galéjade ou sérieux ?  N'insistons pas davantage. A chacun de se faire sa religion sur la pertinence de ce "défi" !
 Nous n'aurons pas la prétention de nous amuser à élaborer une maquette détaillée pour prouver la faisabilité technique : nous n'en avons pas les moyens, cela ne nous serait d'aucune utilité et cela jouerait même contre nous !  Il nous reste à attendre : qui sait, parmi nos visiteurs, peut-être verra-t-on un pays relever le gant ?


Remarque concernant la Politique :

 Nous aurions énormément à dire sur le RAPPORT DE LA COMMISSION SUR L’ÉCONOMIE DE L’IMMATÉRIEL,
remis au Ministre de l'Economie, des finances et de l'Industrie par  Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet,  et que nous avons trouvé sur Internet.
 Nous aurions aussi à réagir aux "décisions" que ce rapport semble déjà avoir inspirées ...

 Nous avons relevé beaucoup de passages qui semblent bien conforter nos visées, nos analyses ... et l'élan spontané qui nous amène à exposer le présent 'défi'  ...
  Mais, autant il peut sembler aller de soi que nous ayons fait l'effort de lire ce long rapport officiel, autant nous sommes structurellement piégés dans la perspective d'en exposer notre perception. Si nous voulions le commenter de façon détaillée, nous serions pris pour des prétentieux ; si nous ne le faisons pas, on pourra dire :  -soit que nous n'aurons pas eu assez d'ardeur pour le faire (i.e. nous serons pris pour des fainéants ... ),   - soit que nous ne savons rien en penser ...
Si nous réagissons sur des points détaillés, on nous reprochera de ne pas savoir comprendre l'ensemble;
mais, imaginons qu'un Français inconnu, arrive par un labeur acharné (et non rémunéré !) à produire une contre-argumentation aussi étoffée que ce rapport : qui voudrait prendre connaissance de cette contre-argumentation ? Quand il est déjà difficile de prétendre comprendre un rapport officiel, qui voudrait gaspiller son temps et son énergie à lire les arguties sans légitimité d'un quidam ?
  Alors, libre à chacun de ne vouloir voir dans nos élucubrations que futilités et pertes de temps; mais si d'autres veulent y trouver ne serait-ce  qu'un biais pour élargir certains angles de vues, qu'ils n'en soient pas dissuadés, et qu'ils sachent que nous sommes ouverts au dialogue !

N.B. :  Le Rapport cité ici insiste sur les talents, la valorisation des talents ou du capital créatif des Chercheurs, de l'enseignement , des structures d'excellence ...
(on finit par se demander en quoi la Démocratie, qu'on espère quand même sans doute implicitement visée, va se distinguer d'une aristocratie ... )
Notre 'défi' pourrait essayer de montrer un cas de figure où ce serait une dynamique concertée impliquant le moindre des citoyens qui pourrait aider une population à faire la différence ... ( Il pourrait aider à faire percevoir l'éclairage que nous voudrions projeter sur l'enjeu démocratique de la maîtrise populaire des normes ...  )

notes :
démocratie ? / gabegie mépris-méprise : notes brutes

quand la protection intellectuelle risque de marcher à l'envers ...

Où va l'immatériel ?un neuf ! / new ...     suite   ...       recommandations  

(*)
 "la petite poule rousse " : histoire classiquement racontée aux tout petits Français ... que les plus grands redécouvrent avec la notion de "first-mover-advantage" .  ...





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