-
*
Des
illuminés, dûment décorés
des meilleurs diplômes officiels dans leurs
spécialités (exemple Christian Dejours)
prétendent déceler une
« souffrance en France », au
travail, et au chômage ? :
-
on s'arrange pour faire éditer un
«pavé dans la mare»
destiné à dissiper ces fadaises : c'est un
chômeur lui-même qui va démontrer, dans
un livre placé dans les meilleures librairies, à
la télévision, ... qu'on peut vivre
très heureux au chômage ! La preuve ? lui, a
réussi à ne bosser que quelques mois en plus de
20 ans : c'est d'ailleurs, dit-il, une employée de l'ANPE de
Roanne qui lui a appris son métier de chômeur
professionnel ! ... (On
apprend, à la fin de ce livre, que tout le grand art des
'agents' de l'ANPE qui ont découvert ce 'cas', consiste en
l'idée lumineuse de vouloir réinsérer
ce 'chercheur d'emploi' grâce à un stage visant à
lui apprendre à rédiger son CV et à
produire des lettres de candidature !! )
- ... et ABRACADADRA ,
voici : "LA FRANCE INVISIBLE !" ...
-
La
dette
publique du pays pulvérise tous les records mondiaux jamais
atteints ? :
-
tout votre entourage nous expliquera qu'il ne faut pas avoir la
'sinistrose' ! Au contraire c'est un exemple de modernité
à savoir comprendre : un pourcentage étonnant de
tous ceux que vous rencontrerez vous expliquera même qu'ils
ont su s'endetter jusqu'au cou ... et que, quand on est malin, en
devenant carrément insolvable, on peut très bien
s'arranger, en pleurant sur l'épaule de l'assistante
sociale,
et finir par obtenir une remise de dettes ...
En tous cas, vous ne devriez pas vous
vanter de ne rien comprendre
à l'économie ! ( Economie contre
économie, quel humour! quelle classe ! )
-
les
analystes attitrés s'alarment de la
« fuite des cerveaux », de
l'état déclinant de la Recherche nationale, de la
désaffection des jeunes pour les matières
scientifiques ?
-
Nos professionnels de la «section
informatique» de l'ANPE de Lyon nous assurent que
les informaticiens de plus de 45 ans sont des
«seniors». Les
chômeurs qui sont passés entre leurs mains savent
parfaitement qu'au chômage, ils n'ont pas le droit de faire
autre chose que d'apprendre à rédiger des CV et
des lettres de candidature; et maintenant, ils sont
débordants de
reconnaissance quand, exceptionnellement, leurs guides
attitrés leur ont concocté un
«programme» leur permettant de
rencontrer quelques employeurs le temps
«d'entretiens directs» de 15
minutes ...
Tout Français qui se respecte,
se doit de
suggérer au chômeur de longue durée
d'aller chercher du travail à l'étranger : il ne
faut pas être xénophobe !
Quand l'UNEDIC n'a plus
d'argent pour les chômeurs nationaux, (quand ces exclus de
chez nous n'arrivent même pas a obtenir la CMU,) il faut bien
comprendre que, si de généreux services publics
prennent le risque d'indemniser des mafieux, rançonneurs
d'immigrés clandestins, (cf
événements lyonnais
récents), c'est dans l'espoir que,
grâce à cet exemple de bon coeur, nos
déclassés nationaux seront accueillis
à l'étranger avec autant d'égards !
La France se distingue donc par sa
générosité participative en
congédiant ses ressortissants (dûment
estampillés par leurs diplômes
républicains et leurs propres savoir-faire) Cette
générosité est accompagnée
de "Grandeur" quand elle va recruter les bas salaires à
l'étranger afin d'équilibrer les budgets, les
cerveaux, ... et les reconnaissances de dettes.
-
Les
nouveaux riches ont le blues, ils sont atteint du malheur d'avoir
atteint tous leurs objectifs et de ne plus savoir quoi
désirer ?
-
cela tombe bien, avec la nouvelle religion du "il faut aider les plus pauvres,
... et seulement les plus pauvres",
toute une industrie de l'acquisition de bonne conscience a fleuri et
prospère plus que jamais : ça crée
même de
nouveaux emplois ! Youpi !! (On
a pu
lire que des 'entreprises' ont été
créées
pour réserver aux enfants des plus riches clients les
bienfaits
d'une thérapie par la sensibilisation à des
démarches caritatives dûment
médiatisées ...)
Sans même parler des religions
traditionnelles, la simple morale
d'autrefois enseignait qu'il était souhaitable
d'être
attentif à 'son
prochain' ! Ce prochain
pouvait être aussi le gueux, le 'plus
pauvre',
mais on le voyait avant tout dans son entourage immédiat, sa
famille, ses voisins, ... et tous ceux que l'on côtoyait
directement ...
Seulement, dans un monde de
compétitions, axé sur les
exploits quantifiés, il a bien fallu traduire la
charité
en un sport, avec des règles du jeu favorisant la
compétition, l'émulation. Pour être
moderne, et
coller, là aussi, à 'la loi du
marché',
l'étalon d'évaluation de la charité
qui a
naturellement été
plébiscité est bien
entendu, encore et toujours l'argent
! Quoi de moins surprenant, alors, que cette
stratégie du "aider les plus pauvres, ... et
seulement les plus pauvres", pour
remporter la palme du plus charitable ? (Si vous gagnez 10
fois
le SMIC et que vous en cédez un vingtième
à un
collègue
dans la
dèche qui dispose lui, de 5 fois le SMIC, cela n'a pas le
même impact que si vous donnez la même somme
à un
RMIste ! Dans la seconde hypothèse, vous gagnerez
en
notoriété en faisant valoir que vous avez
doublé
les revenus du RMIste ... alors que si vous aviez aidé votre
collègue, vous
n'auriez fait qu'exacerber sa jalousie
potentielle; cet ingrat, une fois requinqué, aurait bien
risqué de devenir un jour, un concurrent, et vous auriez
été vu par vos supérieurs comme un
dangereux
naïf ...
Nota Bene :
l'écart salarial allant de une à plusieurs
centaines de
fois le salaire minimal, même à 10 fois le SMIC,
toute une
hiérarchie vous séparerait encore des plus
influents ...
(voir
écrits politiques) )
Si l'on envisageait l'intérêt
général, on verrait tout de suite que cette
compétition caritative basée sur le mot d'ordre "aider les plus pauvres"
laisse place à une faille rédhibitoire :
à
savoir que si vous ne faites pas partie des plus riches, vous
n'avez aucune chance de bien vous placer dans la compétition
!
Donc vous vous en voyez exclu, ... et vous n'aiderez personne
!
Par
contre, on devine bien que si chacun était attentif
à ses prochains
-de la vie de tous les jours- , sans faire d'exploits caritatifs, mais
par 'effets vertueux' en cascade impliquant des efforts de
non-égoïsme réalistes mais soutenus, la
société dans son ensemble arriverait plus
sûrement,
plus efficacement et bien plus rapidement à
améliorer structurellement le sort des plus pauvres ... mais
ceci est un autre débat, utopique et d'une
naïveté
indigne de notre XXIe siècle !
Si, de
plus, vous n'avez encore jamais été un "plus
pauvre"
(ou, même si l'espace d'un instant , vous ne l'avez pas
toujours
été)..., il ne faudra pas
rêver de recevoir
un
quelconque coup de pouce : tant qu'il restera des individus
qui
ont toujours
été les plus pauvres (et cela
risque de durer longtemps ! ;-), vous ne serez jamais un "plus pauvre" susceptible
de voir respecter vos droits républicains ....
(La logique moderne est de s'aligner sur le pire, qui logiquement,
existera toujours ! Combien
de fois n'avez-vous pas entendu rétorquer, à ceux
à qui il arrive de critiquer la
'Démocratie' moderne
: "c'est quand même mieux qu'à Despotisme-Land !"
)
Moralité
: moins l'obole ne vous coûte, plus
elle vous rend charitable (
il est plus facile à un milliardaire de donner 1 000 euros,
qu'à un SDF de donner les 10 euros de sa pitance quotidienne
! / il
est plus facile à un administrateur public, pas
nécessairement élu, de faire exemple de
générosité en distribuant l'argent
public aux
déshérités de son choix personnel,
qu'à un
électeur lambda de faire reconnaître ses
investissements
citoyens au bénéfice de la République
... ),
et seuls les plus riches peuvent être aussi,
cerise sur le gâteau, les plus charitables !
Le monde se
complexifie, les
stratégies humaines s'imbriquent, s'enchevêtrent,
se
cherchent, et même les mieux avertis peuvent avoir du mal
à cerner ce qui va réellement dans le sens de
leurs
intérêts bien compris ?
Restez zen
! Les
spécialistes de l'information et de la politique sont
là
pour vous annoncer et pour vous traduire l'actualité. Le jeu
du
pouvoir et du contre-pouvoir est là pour vous garantir que
ce
qui échappe à l'un sera repris ou
dénoncé
par l'autre.
Sauf que, à
force d'alternance
dans la prise de contrôle du pouvoir, et à force
de petits
arrangements entre adversaires,
chacun se tient par la barbichette.
Les orateurs établis finissent par se contenter de
déclarer qu'ils dénoncent ... mais cet acte
faussement
militant n'est qu'une couverture. Si jamais une information
dérangeante pour chacun venait à ne pas se noyer
dans le
flot foisonnant des actualités qui inondent les auditeurs
blasés, le simple fait d'avoir cité cette
information,
d'avoir fait semblant de débattre d'un problème
préoccupant, disculpera ceux qui prétendront avoir
dûment attiré l'attention !
Et les citoyens confiants continuent de se reposer sur une Opposition
à laquelle ils s'efforcent de croire; même si les
qualités de discrétion de cette Opposition sont
tellement
poussées que chacun en est réduit à
supputer
qu'elle a bien les réactions qu'il veut bien lui
prêter ...
(N.B. : La thermodynamique nous apprend qu'il ne saurait y
avoir
de moteur sans une 'source' chaude et une 'source' froide. Certains,
veulent établir une homologie avec ce principe pour
défendre l'idée qu'une vie politique dynamique
doive
être basée sur une alternance de pouvoir entre Droite et Gauche
par exemple. Dans ce cas, de même que la puissance du moteur
faiblit avec la réduction de l'écart entre les
'sources'
de température, ne pourrait-on pas penser que, si le
dynamisme
politique faiblit, c'est que l'écart entre les
opposés
politiques est moins grand qu'il ne prétend l'être
?)
- La géostratégie se recompose, les mécanismes
de production de 'biens' se transforment, les compétences
recherchées sont plus que jamais fluctuantes, et le
chômage, qui laisse sur le carreau un nombre grandissant de
nouveaux diplômés, atteint aussi les
seniors expérimentés ... ?
- pas
d'affolement. Grâce au mouvement de 'juvénilisation' de
l'espèce humaine, une nouvelle
génération de mutants va prendre la
relève ! ( Pour les canards boiteux de l'ancien monde : "vae
victis!" ou bien "paix à leur âme !" ; ils auront
essuyé les plâtres : c'est pour la bonne cause,
qu'ils en soient fiers !) Laissons place à ces
petits surdoués qui savent mieux utiliser l'ordinateur que
ceux qui ont participé à sa conception
et à sa construction ! Quoi de plus
banal qu'un ordinateur aujourd'hui ? Regardez avec quelle aisance le
moindre gamin utilise ces machines sans aller chercher midi
à quatorze heures ! ...
ABRACADABRA , je clique et je
trouve tout ce que je veux ! Maîtriser la machine
? Pourquoi se casser la tête à créer
des logiciels ? - tout ce qu'on peut désirer existe
déjà à foison ... et si je veux, quand
le 'grand manitou' aura mis au point son nouveau
langage de 7e génération (fruit
de ses
investissements colossaux en R & D ) je pourrai
même
concevoir et réaliser du logiciel sur-mesure rien qu'en le
décrivant par la pensée ...
Qui se préoccupe aujourd'hui, parmi nos
dirigeants, ou nos "représentants" politiques de cette
vérité qui dérange :
- plus la machine est facile à utiliser, plus elle
masque un degré de complexité important ! ( le
mérite en revient non pas à ses utilisateurs mais
à ses concepteurs ! De plus, l'illusion
de la maîtrise du produit introduit une vraie dépendance. )
- la dextérité ou les dons naturels qui
favorisent l'utilisation d'un outil, ne sont pas de même
nature que les capacités pouvant amener à
inventer l'outil ...
( Nous pensons, par exemple, à «
Demain les chiens » de Clifford D. Simak ...
ou encore à la confusion entre "calcul" et
"mathématiques" dénoncée par Maurice
d'Ocagne, dans "Hommes
et choses de science" / "propos familiers" /
première série Editions Vuibert 1938) :
« Les mathématiques [...]
exigent
de la part de celui qui les cultive une aptitude à raisonner en
toute rigueur sur des objets intuitivement pressentis, une imagination
créatrice soutenue par un sens esthétique particulier.
Rien de tout cela n'est requis pour l'habileté du
calculateur, qui repose uniquement sur une bonne mémoire,
mémoire un peu spéciale, si l'on veut, mais
mémoire uniquement »
- entre le créateur de l'outil et son utilisateur, qui
témoigne d'une plus large ouverture dans l'effort d'adaptation
à notre environnement ? - doit-on , peut-on séparer ces
deux types de talents, dans la population : les concepteurs
(techniciens, scientifiques) d'un côté, les utilisateurs
(artistes) de l'autre ?
( Dans un autre ordre d'idées : Blaise Pascal n'a
jamais opposé
"esprit de géométrie" et "esprit de finesse" ! Il a montré
leur complémentarité... )
)
« Celui
dont la pensée ne va pas loin
verra les
ennuis de près. »
Confucius
Sous
prétexte que les solutions les plus élégantes sont
les plus simples, les démagogues n'auraient-il pas tendance
à prétendre nier la complexité ? Attention
au simplisme ! ( Ce n'est pas parcequ'il nous est facile de
commander à des esclaves (robots,
ordinateurs, prothèses d'organes de communication à
mémoire ..., sous-développés servant dans
les usines à logiciels, ... )
que nous prouverons par là être d'un esprit
supérieur ! Les vrais grands hommes, reconnus par tous,
ne se sont pas pris pour l'aboutissement de l'Evolution naturelle : ils
ont plutôt insisté sur les phénomènes
enrichissants de complémentarité
: - Pascal ('esprit de géométrie' complémentaire de
'esprit de finesse' ) - Oppenheimer (
complémentarités en sciences, entre domaines scientifiques
...) - Teilhard de Chardin ( 'noosphère' dépassant l' Individuation cf
"La place de l'homme dans la nature" .... ) ....
- Ferait-on face, aujourd'hui, à des problèmes
d'écologie, de chômage, ... de génocides, d'actes
de barbarie ...
- les 'sages' vous remettront dans le droit chemin : pas de
catastrophisme , cela a toujours existé !
Savez-vous que, lorsqu'à été inventé le
train à vapeur, des alarmistes craignaient que les voyageurs ne
soient étouffés par la fumée dans les tunnels ?
... On vous rappellera à la raison et à
l'humilité : faites confiance à la science et aux savants
: ils ont déjà trouvé la solution à bien
d'autres problèmes !
Ceux-là même qui s'occupent de présider
à vos destinées vous diront de vous en remettre au
Destin ...
Sauf que, aujourd'hui, ce son_t les savants - et les
meilleurs -
qui tirent la sonnette d'alarme; et ce sont celles et ceux qui sont les
moins versés dans les études scientifiques, ou qui sont
le plus impliqués dans des spéculations arrivistes, qui
se veulent les plus rassurants !
( Avez-vous vu : "Une vérité qui dérange" ? ) ...
- «
On ne peut pas dire qu'il va falloir travailler plus longtemps et se
séparer des salariés le plus tôt possible
»

( voir
actualité
....
)
- Tout le monde parle
d'une urgence à faire
intervenir des réformes; on constate
régulièrement
un fort taux d'abstention à chaque consultation
électorale ?
- Ne vous
inquiétez pas,
après le prochain vote, si vous votez 'bien' , tout va
s'arranger ! Sinon, vous n'aurez qu'à vous en plaindre
à
vous même: c'est que vous n'aurez pas su choisir le bon
candidat,
ou que vous ne savez pas vous plier à la Démocratie.
C'est pourtant simple !
Et pourtant, ceux qui vont voter 'choisiront'
un candidat qu'en grande majorité ils ne peuvent
'connaître' que sous le jour très artificiel de
toute une
machinerie politico-médiatique dont ils n'ont pas les plans.
(Sans compter que l'on croit se fier à son instinct naturel
pour
deviner des qualités humaines, dont on extrapole des
capacités à mener la Politique, alors que la
personnalité même des prétendants au 'trône'
est largement altérée par toute une vie
axée sur ce monde artificiel )
N'ayant pas accès au 'programme', les votants ne peuvent pas
en traquer les bugs : ce n'est pas de l'Open source, ni
même du logiciel
libre puisque, pour adhérer au Parti qui permet
d'entrevoir les Prétendants, il faut payer !
Le candidat 'choisi' aura pour
tâche essentielle de déléguer le
pouvoir que vous
lui déléguez ... à des inconnus que
vous avez
encore moins de 'chances'
de connaître ! (ce seront souvent des connaissances
approximatives de ce candidat qui n'auront jamais
été des élus).
Et ce sont en fait ces délégués du
Délégué élu qui prendront
l'essentiel des
décisions, dans votre République
! Vous pensez d'abord que l'élu qui
les a choisi les connaît bien; mais si, par hasard,
vous
avez une expérience personnelle d'un (ou d'une) de
ces
re-délégués, ce sera certainement sous
un jour
fatalement différent de celui que peut voir ou avoir
vu le
Délégant suprême ... Mais
quoi, dans le sport
politique, il faut être fair-play ... avec
délégance !