Fourberies verbales  (*)  mots lumineux
                                                            résistance passive ! 
( faux-sens, contre-sens ... laxisme linguistique ?  ou perversité banalisée ? ) serpent

Voilà , ça peut paraître pointilleux mais cette page est là tout spécialement pour vilipender certaines expressions fantasques qui finissent par être employées impunément dans le langage parlé courant en France: il n'en faut parfois pas beaucoup plus pour banaliser des turpitudes.

Sans vouloir instaurer un intégrisme du langage, ne serait-il pas irresponsable de laisser s'officialiser la banalisation de dérives langagières, dans un pays dont la Culure ne saurait oublier ce qu'elle doit à l'intuition de la puissance du "Verbe" ?
Internautes, n'hésitez pas à nous signaler d'autres expressions que vous aimeriez voir bannir !                 soyons tout de même 'positifs'


expression à bannir :  Pourquoi :
« Il faut se vendre»   l'idée même qu'on puisse ne pas voir le problème est intolérable !
  Pour ceux qui veulent défendre la prostitution, rappelons simplement que le racolage est interdit.
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Encore plus grave :  certains, arrivistes, pourraient même se révéler enclins à comprendre aussi  : "il faut se vendre ... les uns les autres" . Où irait une société émettant des ambiguïtés susceptibles d'encourager à une culture de la trahison ?
  Au fait, que signifie, dans le langage courant : "Untel (unetelle) est  un(e) vendu(e) "  ? ...

  Ceux qui catéchisent cette injonction à "se vendre" ont donc préféré cette expression à : "se prostituer", qui manquait certainement à leurs yeux d'ambiguïté, et aurait risqué de ne pas séduire aussi les marchands d'esclaves ou les proxénètes ! ...

 œuvrer pour l'
« égalité des chances » ..
  1°)  par définition, la chance est inégale !
  2°)  si on se demande à quoi fait référence cette expression, la perplexité augmente :
       - on peut penser à l'histoire de la conscription en France :
          à partir d'un décret impérial de Napoléon Ier  paraît-il, (du 8 nivôse an XIII  ou 29 décembre 1804) le recrutement miltaire se fait par tirage au sort  (N'oublions pas que c'est de cette conscription qu'est née la légende de l'Ogre )
  ... avec, par la suite, la possibilité pour les plus fortunés de se trouver un remplaçant ... !!
     ==> donc, à la limite, si ce principe est validé, une "égalité des chances" pourrait bien un jour amener à s'entendre dire :
   « on va tirer au sort ceux qui auront droit à une rente à vie, les autres se débrouilleront pour respecter leurs devoirs citoyens : pour peu que tout citoyen se voie distribuer un billet de tombola, personne n'aura à se plaindre de la république puisqu'il y a égalité des chances » !!!
   3°) si, par contre, on doit imaginer que cette "égalité des chances" fait référence à notre maxime nationale "Liberté, Egalité, Fraternité" le contre-sens est bien aussi filou :
   d'abord, il ne faudrait pas confondre égalité et équité .
   ensuite, il semble bien que la notion d'Egalité défendue par notre constitution est là pour écarter toute différenciation de caste entre les citoyens ( s'opposant par exemple à l'ancien régime constitué de noblesse, clergé et tiers-état ..)
 il ne faudrait donc pas, subrepticement, remplacer dans les esprits cette égalité en dignité par on ne sait quel arrangement réthorique évoquant une douteuse notion comptable d'équité !

voir enquête :« les concours mandarinaux en question / Quand la Chine inventait l'égalité des chances »
donner une
« deuxième chance»
 aux jeunes, (aux ratés ?) ,  ...
  Cette expression de "deuxième chance" ne résiste pas à  deux secondes d'examen critique. En effet, elle laisse entendre qu'une première "chance" a pu intervenir ... sans que ne se réalise l'effet souhaitable !   Rien ne laisse entendre qu'une"deuxième chance" ait plus de "chance" d'être efficace que la première !  ( On imagine forcément le tableau suivant :  Vous n'avez pas le sou. On vous donne une première chance de gagner au Loto. Vous ne gagnez pas le gros lot. Quelqu'un arrive, magnanime, et vous offre une deuxième chance de gagner au Loto ... !!! )
 Peut-on répondre à un problème structurel (ex. : injustice, chômage, ...) par des artifices événementiels (coups de pouce / "chance" ... ) ?
  « savoir-être »   ça ne veut rien dire !   ... et ne figure dans aucun dictionnaire !
  le verbe paraître existe ; savoir paraître est une qualité de comédien ...
  alors, et particulièrement quand on s'adresse à des techniciens,  des informaticiens , des développeurs  ...: parler de "savoir-être" est plus que fumeux !
Ceux qui nous assomment de "savoir-être" (DRH ou "conseillers" ANPE) seraient-ils capables de développer leurs sous-entendus, à partir d'un vocabulaire moins galvaudé mais au moins homologué, utilisant peut-être les mots "ontologie" ou "solipsisme" ? Sinon comment argumenter dans le brouillard lénifiant d'une novlangue qui n'a même pas le courage de se présenter ... ou de "savoir-être" ?

citation de Michaux :
« Et vidé de l'abcès d'être quelqu'un,
Je boirai à nouveau l'espace nourricier »

« règle du jeu »
(quand on prétend apprendre la vie à d'autres )
  Dans la bouche de professionnels de la Justice Française, cette expression devrait être passible de sanction pour faute grave _ Ces gens là (avocats, juges ... ) n'ont pas plus que les autres d'arrangements à faire avec la loi !!!
« Il ne faut pas 'victimiser' »
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« il faut 'tourner la page' / 'faire le deuil' / 'jouer le jeu' ... / 'avaler les couleuvres'»
 Qui peut se sentir assez sûr de soi pour donner ce genre de leçon ? (en dehors de professionnels de la psychologie dûment reconnus par leurs pairs) .
 Exemple :
Quand la Justice française a officiellement reconnu un abus (du genre "abus d'autorité", ou  "licenciement abusif'"), comment de simples "conseilleurs"(*) peuvent-il vouloir expliquer au "gagnant" d'un procès aux prud'hommes, (alors qu' ils n'écoutent et n'entendent souvent que ce qu'ils veulent), qu'il serait grossier de voir une quelconque victime dans l'affaire ? Qu'il est par contre urgent pour le "gagnant" du procès de "tourmer la page", "faire le deuil" , etc. .... (jusqu'à : "avaler des couleuvres" !! ) ?
C'est la négation de la justice et cela ressemble fort à de la lâcheté, voire de la complicité !

_U : Honte à ceux qui en arrivent à vouloir faire passser pour des prétentieux ceux qui ne demandent qu'un minimum de justice !

(*)   «Les conseilleurs ne sont pas les payeurs »    ! 
« Quotient Intellectuel ou 'QI' »

test de QI gratuit

et pourquoi pas un 'QB' ou «Quotient de Beauté» pendant qu'on y est ?
  Comment les critères d'une notion aussi subjective que le 'QI' pourraient-ils être validés démocratiquement ?
  Pourrait-il exister une version officielle des critères de l'intelligence en France ? (dans le Meilleur des Mondes qui se prépare, à partir de quelle note passera-t-on de la classe des gamma à celle des bêta ? )
  Devrait-on formater, dans notre République Démocratique, des citoyens ridicules au point de prétendre jauger officiellement l'intelligence fraternelle et libre de leurs égaux ? 
 ( Sans compter que cela devrait poser de sérieux problèmes aux tenants de la méritocratie : les capacités innées ne relevant d'aucun mérite ! )

corollaire : deviendra-t-il plus efficace, pour légitimer un salariat protégé et sans risque, de s'entraîner grâce à des livres de préparation aux tests, (ou de réviser les anales de tests passés par les copains -nouveau genre de délit d'initié-), plutôt que de s'exercer, d'apprendre et de pratiquer le travail réel ?
 Si  l'«employabilité» doit être évaluée par des tests,  il est urgent de réduire la dette publique en faisant l'économie de tout enseignement public "diplômant" ...

« ressources humaines »  comment se peut-il que les meilleurs cursus littéraires arrivent à alimenter la sélection de "DRH" qui, en France, interprètent si traîtreusement la citation classique :
   "Il n'est de richesse que d'hommes"  !   [ Jean Bodin (1576) ]
  exemple :  nos financiers qui s'intéressent aux ressources énergétiques du Moyen-Orient, cherchent autant à exploiter maintenant les "ressources humaines" informatiques de l'Inde ....
« chacun sa M....  »   irresponsabilité,  inconséquence,  ... et manque de sens pratique :
  on peut rester sceptique quant à l'éducation de ceux qui prônent cette philosophie: on devrait pouvoir leur supprimer l'accès au tout-à-l'égout et la fosse septique !
« Contrat Première Embauche »   Puisque le contrat en question est, en fait, indéfiniment renouvelable, on aurait du le baptiser "Contrat Premières embauches !
Il est vrai que cela aurait "fait désordre" !! ...
Ce qui rend donc ce "contrat" particulièrement singulier, c'est que sa dénommination elle-même laisse entendre l'inverse de ce qu'il permet en fait : c'est à dire une "embauche" ratée à répétition !
On pourrait, pour être conciliant, imaginer qu'il faut entendre que ce contrat, renouvelable, n'a pour but que de favoriser la première embauche ... mais dans ce cas, ce n'est pas un contrat d'embauche : il ne faudra en aucun cas soustraire les signataires de ce contrat du décompte des "non embauchés" ou "sans emploi" ... tant qu'ils ne pourront pas définitivement se considérer comme embauchés !!!
CQFD : pour être honnête, il serait même salutaire de comptabiliser les français en situation précaire, en commençant par les chiffres évidents et officiels des contrats "CPE" signés depuis moins de 2 ans !
"C. C. [,salarié(e)] appartient à la société de services  C. O. W. ..."
 Cette expression est déjà choquante dans un article de Presse ! Dans un contrat de travail, en France, elle est scandaleuse !!  Un salarié peut-il appartenir à la société qui l'emploie; comme un esclave ou comme un chien  appartient à son maître ?? !!!  ( En cas d'acquisition, de fusion de sociétés, on "revend" les salariés ?! ) -   voir : "savoir se vendre"
 Puisque l'esclavage est interdit en France, on ne comprendrait pas qu'un tel terme soit juridiquement toléré dans un quelconque contrat : ce terme à lui seul devrait suffire à sanctionner ce "contrat" comme étant abusif !
 ... sinon, ceux qui veulent laisser courir supporteront la honte d'accepter une Justice trop laxiste ...
« gérer ses émotions »   Quel non sens !  ... Et pourquoi pas "gérer sa spontanéité" pendant qu'on y est !!
« adaptez-vous ! »  Avez-vous remarqué que ce sont essentiellement les personnes en situation de force, ou jouissant manifestement de privilèges, qui prodiguent ce sage conseil ?
 Dans une société machiavélique, les coaches diront bientôt : " adaptez-vous les uns les autres" !
« discrimination positive » ( Aïe!   Aïe!  Aïe!   ... sujet hautement politi..cien ! - On va perdre des clics et prendre des claques !! mais Don Quichotte n'aime pas prendre ses cliques et ses claques quand il a claqué son clic-clac pour aller cliquer sur 'discrimination' dans son clic-tionnaire :)
« discrimination » [...] Fait de distinguer des autres un groupe (social) et de restreindre ses droits. Discrimination raciale, sexuelle.
une discrimination, méme baptisée "Positive", reste une discrimination !
ATTENTION à ne pas vouloir accréditer l'Idée que certains mortels auraient la factulté de transmuter en or (même de façon exceptionnelle), ce qui est communément et étymologiquement considéré comme négatif !
Dans une démocratie, qui peut décider des exceptions ?
Ou alors, on doit bientôt s'attendre à ce que des êtres suspé-rieurs nous inventent la « démagogie positive », la « turpitude positive », l'« inéquité positive » ...
Indépendamment de ce qu'elle peut bien paraître vouloir signifier (c'est loin d'être clair !), comment ne pas s'attrister d'une expression aussi malheureuse ?
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trouvé à : http://www.eleves.ens.fr/pollens/seminaire/seances/discrimination/synthesediscrimination.htm
  de caractère temporaire  ? «  Il est plus facile d’accorder une discrimination positive que d’y mettre un terme »
 « sinistrose » ?
 « catastrophisme » ?
 « peur » de la part de la plèbe ?
 Faudrait-il au contraire vénérer la très sainte Omertà ?
  Les optimistes seraient-ils ceux qui ne savent pas chercher à regarder la réalité en face ?
 ( Ceux qui ont la parole sont-ils capables de penser aux innombrables chômeurs qui les écoutent, lorsqu'ils claironnent que "les gens" ont peur de tout ...et de perdre leur emploi ?  Puisqu'on est idiot, mettons les points sur les i  :
c'est pourtant logique,  on ne PEUT pas avoir 'peur' de perdre ce qu'on a déjà perdu !!! ... et qu'on a souvent perdu parce qu'on a refusé d'avoir peur !! )
 « le client est roi » La perversité de cette expression est d'induire à des comportements où l'objectif commercial prime les devoirs citoyens.
Pour qui se rappelle ce que les Français ont fait à leur Roi et à leur Reine, cette maxime, prononcée la bouche en cœur par le directeur des ventes, ne devrait rassurer personne !
( Un barman, ou un marchand d'armes, ne peuvent pas ignorer que le client n'est pas roi ...
Il semble plus difficile à certains égoïstes de considérer que l'employé qui les sert est un concitoyen dont il a le devoir, au moins moral, de respecter la dignité et le libre arbitre fraternel .
Une république démocratique pourrait-elle souffrir que ses dignitaires enseignent des dogmes plus royalistes que le Roi ?
Rappelons la devise de notre République : « Liberté Égalité Fraternité » )
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Imaginez qu'on remette les enfants en apprentissage : le matin, ils découvriraient la fierté du bon Républicain français, qui a su su couper la tête à son roi et à sa reine  ... et au moment de servir à table, on lui dirait : "Mon petit, si tu ne comprends pas que le client est roi, tu ne deviendras jamais Maître queue !"    ... Voilà bien une histoire sans queue ni tête !
- il faut trouver du «travail».

son activité lui fait gagner de l'argent donc il ou elle «travaille»
 Ce qui est devient déplorable (aujourd'hui, dans notre XXIe siècle, plus que jamais), c'est le manque de discernement et de réflexion sur ce que représente ce «travail», à géométrie variable, qu'on mélange à toutes les sauces.
 d'après notre clic-tionnaire :
 travail :  I. 1. Effort que l'on fait, peine que l'on prend pour faire une chose; effort long et pénible. [...]
            II. 1. Ensemble des activités économiques des hommes, d'un pays, en vue de produire quelque chose d'utile pour la communauté. [...]
travailler :   I. v. intr. Faire un ouvrage; faire des efforts de manière suivie en vue d'obtenir un résultat.1. Avoir une activité professionnelle, une occupation rémunérée. [...]
               .2. Avoir de l'occupation, se consacrer à une tâche. [..]  || Faire des efforts pour se perfectionner, s'exercer [..]
 Il semblerait que même la définition 'normalisée' des mots 'travail' et 'travailler' prête à confusion : par la multiplicité des sens que ce vocable peut recouvrir ( polysémie suspecte !).
 Tout le monde est-il d'accord pour dire que le dealer travaille ? Que la prostituée travaille ? Que son maquereau travaille ? Que le boursicoteur travaille ?  ( Que l'argent de l'actionnaire travaille ?  ;-)
         ;-)   Le fou sera-t-il rémunéré parce qu'il "travaille du chapeau " ?
 Qui reconnait que la femme au foyer travaille ? Que le bénévole travaille ? ... Qui tire les conséquences du fait que le logiciel "Open source" est un travail ?  que les développeurs et ceux qui le font vivre 'gratuitement' travaillent ?
« La vie n'est pas le travail: travailler sans cesse rend fou. »
Charles De Gaulle     ;-)
 candidats à mes offres d'emploi, « soyez humbles » ! citation de Gandhi :
«Cultiver l'humilité revient à cultiver l'hypocrisie. L'humble n'a pas conscience de son humilité»

(voir "savoir être" :  On a vu des « employeurs » se réclamer d'une « culture d'entreprise » attachée au « savoir être » humble. Il fallait oser !! )
 « programmation  neuro-linguistique » !    tout un programme ! ...
   ... appliqué, vous l'avez bien compris, non pas à des robots, ni même à des humanoïdes (ceux-là n'existent pas encore !),
 mais bel et bien à des terriens d'aujourd'hui !!  ( Il est vrai  que  nos contemporains ont de plus en plus souvent, hélas, un cœur artificiel !
 ... et que ceux qui se veulent le plus évolués s'arrangent de mieux en mieux pour n'avoir aucun cœur. 
En compensation le moindre des ordinateurs récents a maintenant un double cœur, en attendant d'être doté d'intelligence artificielle. C'est sans doûte le destin : l'Homme et la Machine vont inverser leurs rôles ... )
  -  avec ça, la dictature douce sera bien huilée !
  « faire l'amour »

  « faites l'amour, pas la guerre »
 on en a pris l'habitude (de l'expression !) ... mais, à y regarder de près ça sonne comme "faire la moue', "faire la gueule", "faire le beau" , "faire le malin" ... soit : jouer la comédie ! Ou encore comme : "faire la vaisselle" , "faire la sieste" , "faire" !  :  quelle banalité ! tout l'inverse du romantisme ...   « faire l'amour »
  Alors qu'il existe, en restant dans le langage correct,  des expressions - plus simple et plus poétique : "on s'est aimés" ,  - plus pudique : "Ils se sont connus", - plus évasive "ils ont couché ou fricoté ensemble",  - ou plus explicites "s'accoupler", "copuler" (sans aller jusqu'à "forniquer").
 
  Quant à l'idée que cela puisse empêcher la guerre, on se demande d'où peut venir cette naïveté :  si les gerriers n'étaient pas autant que les autres enclins à la copulation, cela se saurait : ils n'auraient pas eu de descendance, et l'instinct agressif aurait probablement dégénéré ... ( ... cf actualité )
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 ( ATTENTION!  à force de dénaturer les mots et de promouvoir des expessions douteuses comme "savoir se vendre", nos jeunes, incités à courir après "l'égalité des chances" risquent bien de finir par arriver à confondre "avoir de la veine" ... et  "savoir être" vénal ! ... Si, de plus, on leur dit que la "valeur travail" c'est tout ce qui est bon  "... pour gagner plus",  à quel genre de "flexibilités" vont-ils s'adonner sans compter pour faciliter "l'excellence" des "fux tendus", en mobilisant toutes leurs "ressources humaines", en  "gérant" au mieux leurs émotions,  et en "se prenant par la main" pour "faire l'amour" ?  )
 apologie de l' « excellence, pour la démocratie » 
morpion
  bien entendu, l'excellence est en soi une qualité très louable ! ...
 mais il ne faudrait pas se tromper d'objectif : ce n'est pas une valeur démocratique, mais bien plus certainement une valeur aristocratique ! (au sens théorique de l'aristocratie : pouvoir des meilleurs ) ...
  - la force d'une démocratie serait plutôt de savoir accorder autant de poids à chacun,  indépendamment de tout critère subjectif d'excellence ...  ( un équilibre structurel sachant accepter son hétérogénéité  naturelle, en assumant et reconnaissant pleinement ses composantes internes même quand elles peuvent sembler moins performantes, aurait sans doute de gros atouts en matière de stabilité et de cohésion )
 dialogue 'démocratique' avec les 
  « acteurs sociaux »
  En France ? - Eh oui, on l'entend dire tous les jours !  ( Média, politiques (de la politique politicienne) ...)
  * D'abord cela laisse bien entendre que certains sont 'acteurs' ... et que les autres ne le sont pas !
( ce qui fait désordre dans un gouvernement "du peuple, par le peuple, et pour le peuple" - selon notre Constitution Française)
  * Ensuite, on sait bien que ce vocable remplace ( Dieu sait pourquoi ?!) celui de : représentants syndicaux.
  Le hic, c'est que les syndicats, actuellement en France, ne représentent pas 10 % des salariés !
  donc,  moins de 5% des Français !!  (Or, pourquoi exclure, par exemple, les jeunes et les étudiants de discussions sur des projets de loi qui les concernent indirectement, et les concerneront directement dès qu'ils seront en âge de travailler ? )
  La volonté d'un "dialogue" démocratique ne mériterait-elle pas, pour être crédible, la recherche de nouveaux moyens permettant  strucurellement une légitimité mieux assurée et plus claire ?  
( nous rappelons notre suggestion du "vote à eau" ! Qui dit mieux, aujourd'hui ? ...)
  « embauche négociée »   mon œil  !!   ... dans un contexte de chômage de masse et de chantage à l'emploi ?
  ( les fonctionnaires de notre Justice se permettront-ils, dans les audiences, d'évoquer des "embauches négociées" , eux qui ne seront jamais concernés directement par cette vue de l'esprit ? )
  « prendre des mesures »
  ... de rétorsion
  ... contre le chômage
 en fait cette expression, si elle n'est pas assocociée à un contexte très clair, peut être très trompeuse !
 Quand un dirigeant décide de "prendre des mesures" face à une situation qu'il estime fâcheuse, cela n'implique pas nécessairement qu'il ait la moindre intention de faire l'effort de mesurer  quoi que ce soit !
 Or, il n'est pas rare, dans ce cas, que des mesures puissent être prises, par exemple contre le chômage, sans s'enquérir des besoins réels des chômeurs, ni même des causes réelles de leur chômage !   On peut alors en venir à "prendre des mesures" contre les chômeurs plutôt que contre le chômage, sans même sentir gonfler son égo ... ce qui devrait s'appeler : "prendre démesure".
 (Nota Bene:  Il est bien connu que :"Toute mesure déforme l'objet mesuré". Si, par exemple, pour bien prendre lamesure de ce qu'est le chômage, les décideurs évoqués étaient subitement déclassés, dévalorisés sans explication, et se mettaient en position -honnêtement, sans faveur, sans passe-droit, sans fortune ni carnet d'adresses- de prendre la place du chômeur astreint sans limite à faire le gentil devant l'ANPE ... ils commenceraient certainement à voir le chômage d'un autre œil ; )
   Moralité:  on ne peut pas "prendre des mesures" justes sans, au préalable, prendre des "mesures justes".
« loi de l'offre et de la demande »  Cette expression, qui joue avec les mots, semble faite pour être comprise en prenant systématiquement le contre-pied des mots entendus :
  • Le mot "loi" joue ici contre son homonyme lié à la Justice : en fait, le principe évoqué ici se rie du dispositif législatif.
     ( il faudrait plutôt penser à une loi du genre : " l'oie de l'apesanteur "  ;-)
  • Le mot "offre" est ici employé à la pace du mot "vente" :  cette "offre" est en fait un bien ou un service que l'on cherche à vendre. C'est en fait une demande d'argent ! (ou en tout cas la demande d'une contrepartie)
      ( il est étonnant de constater que ceux qui emploient cette expression sont souvent ceux qui disent aussi : "il faut se vendre". Dans ce cas, bizarrement, ils ne disent pas : "il faut s'offrir"   ;- )
  • Le mot "demande" désigne en fait ici la disponibilité de l'acheteur, prêt à offrir de l'argent (ou autre chose) en échange de l'objet convoité.
==> en fait, si dans la possible transaction sous-entendue, il y a "offre", au sens premier du mot, cela ne peut être que du côté de celui qui perd au change !
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 Prenons le cas de l'offre de travail dans le bâtiment, et de la demande de travail des chômeurs ...
 Faut-il  -que l'Etat aide le donneur d'ordre à offrir du travail,  - ou bien qu'Il aide le chômeur à demander ce travail  ?
  ... ou, à l'envers,  - que l'Etat aide le donneur d'ordre à demander des services ?  - ou bien qu'Il aide le chômeur à offrir ses services ?
  « vote utile »   ATTENTION !  critiquer cette expression est tabou ! Cela prouverait indu-
  bitablement votre intention manifeste de jouer en faveur de l'Epouvantail !
    Après l'interdit d'interdire,  l'obligation d'obliger ?
  ( blague de linuxien : " plus de 90% des ordinateurs personnels sont équipés d'un certain système d'exploitation.    Quand vous aurez la chance de pouvoir choisir le vôtre,  achetez utile ! " )
 
  Chacun pense forcément : "quiconque ne vote comme moi, vote inutile" !
 donc, en plus d'être liberticide et anti-démocratique, en plus de dénaturer l'esprit du vote ( la majorité des candidats seraient inutiles, et tous ceux qui voteraient pour eux seraient irrécupérables ... ) ,
  l'expression "vote utile" est inutile  à tous vos concitoyens. De grâce, gardez-la pour vous. !
  certains électeurs seraient
 ... « protestataires »
 penser au proverbe Chinois:  "Quand un doigt montre la lune, l'imbécile regarde le doigt."   (transcription approximative )
 
 utiliser ce qualificatif goguenard sans prendre la peine de discuter les arguments de ceux qui "protestent" c'est se désigner soi-même comme intellectuellement  paresseux ( on dira "paresseux" pour ne pas envisager pire) :
 - c'est l'insulte de vouloir laisser entendre, sans prendre la peine ni d'essayer de convaincre,  ni d'essayer de raisonner, que ceux qui sont désignés comme "protestataires" n'auraient pas d'arguments,  mais seulement une attitude psychologique mal tournée ...
 - c'est se prêter soi-même à un parler factuel relevant d'une attitude psychologique hautaine qui ressemble comme deux gouttes d'eau à cette attitude que l'emploi du mot "protestataire" prétend blâmer en faux silence (ou en silence faux).
  «"Travail, Famille, Patrie" »     Que dire aux incultes ? ...  arbeit macht frei ! ...
  « flexibilité » 
... sur le "marché de l'emploi" 
 savoir « rebondir » 
  « Il me fallait quelqu'un en renfort pour un an, ployé.  Je ne l'ai pas demandé "malléable" : le mot fait trop mou, et puis les gens auraient pu se méfier, ça sonne comme "corvéable" ... "Docile" aussi, qui aurait pu se conjuguer avec indolent : les mots ont bon dos c'est facile aussi, dans le dos, de savoir être lent ...  Alors ma cible fut : "flexible" ! Un flexible, tu le plies, tu le tords dans tous les sens pour le faire passer par un trou à rats si tu veux : il ne rompt pas. Alors grâce à mon entregent, j'ai trouvé Jean. J'emploie Jean, et Jean ploie sous mes ordres ou mes contrordres : sa flexibilité s'adapte à tous les contours et à tous les tours de c.. du sort . Car il a aussi du ressort Jean. Au moment de le virer je lui dirai :  Jean ! ressors !  L'ANPE ne lui a-t-elle pas appris qu'au moment des compressions de personnel ... il faut savoir "rebondir" !   »
  « victoire» , « défaite »
  électorale ...
  « gagner» , « perdre » 
  les élections
 L'emploi de ces mots par celles et ceux de tous bords qui prétendent se vouloir au service de la démocratie en dit long sur le contre-sens qu'ils commettent. Ce contre-sens est d'ailleurs aggravé par l'illusion entretenue que le principe du vote (et, en fait, la technique particulière de scrutin en vigueur aujourd'hui) serait quasiment la définition de La démocratie !  
 Pourtant, en théorie, l'élu n'est-il pas censé incarner le consensus le plus pertinent pour tous les citoyens : dans ce cas, personne ne peut perdre, et il ne peut pas y avoir de victoire, puisque, quelque soit le résultat du scrutin ... tout le monde serait "gagnant" !
  Par contre, les mots de "victoire" ou "défaite" ramèreraient plutôt à une logique de guerre civile ...
 "Gagner" fait encore penser à cette notion de "chance" critiquée précédemment (voir "égalité des chances") . "Perdre" évoque encore une optique de compétition ... encore une fois incompatible avec la notion de "contrat social" !   ( Peut-être voudrait-on que les électeurs aient l'impression de jouer au tiercé ? !)
 Autre remarque :
  Pourquoi se permettre l'erreur ( la faute !) de dire que 47% des Français ont voté d'un côté quand ce n'est en fait que 37,76 % des électeurs inscrits ... et que ceux-là auraient plutôt intérêt à faire valoir que 57,31% (=100-42.69) de ces inscrits n'ont pas voté pour l'autre camp ?  Si l'on se rappelle que, pour 2004, l'INSEE a compté 62 Millions de Français ... cela fait tout de même largement plus de 26 Millions d'âmes ((62 Million - 44 472 363 incrits) + 8698344 qui n'ont pas cautionné ) qui sont passées à la trappe par cette rhétorique approximative - Insistons lourdement : 26 Millions c'est quand même plus que 18 983 408 Voix  !
(Cet effet de langage ne traduirait qu'une extrapolation des tendances de vote ? A un certain rang dans le leadership adepte de la méritocratie,   cette hypothèse est d'autant moins crédible que les mots employés désignent ceux qui ont voté !)
   Ceux qui n'ont pas cautionné un camp seraient-ils exclus de la "démocratie" dans l'esprit des "rassembleurs" ? !!
  ( que pense-t-on en faire ? les reconduire à la Frontière ? Quelle frontière ? Difficile à imaginer !! Les tuer ?  Des solutions ont déjà été expérimentées pour cela , mais on sait maintenant qu'à terme ça fait quand même trop désordre ! ... Soyons attentifs à ce que disent nos leaders, et encore plus à ce qu'ils ne disent pas : car ils ont montré la réponse . Ces âmes, c'est tout simplement en les ignorant qu'on finira tout doucettement par les éradiquer !  ... Les non-votants + les chômeurs + les RMIstes + ? ... soyons patients, on va y arriver à la République idéale des technocrates : la Démocratie sans citoyens ! )
« flux tendu » 
  en matière de
 « Ressources humaines»
  En effet ! ça devient tellememt tendu que, en France, les tâcherons finissent par se suicider , tandis que les "cerveaux" s'enfuient à l'étranger ...
 ( normal : quand la flèche se désolidarise de l'arc tendu, elle file  au loin - et c'est pas pour revenir !
  D'autre espèrent faire osciller leurs ressources entre tension et détente-vacances, comme un ressort : voir « flexibilité »  ,   « rebondir » )
    Restons zen !   
 démocratiser  le
«tourisme spatial » 
 Qu'un seul fanfaron puisse mobiliser les ressources qui pourraient faire vivre toute une multitude de miséreux pendant des années pour s'envoyer tout seul en apesanteur pendant trois minutes, c'est tout l'inverse d'une prouesse, d'une gloire ou d'un acte honorable et prestigieux  !
  Rien que pour cela on devrait établir la notion d'  INSULTE À l'HUMANITÉ .
  ( N.B.: l'industrie qui permet ce genre de forfaits est totalement stérile :
 - le nombre d'emplois qu'elle peut créer par rapport à l'investissement requis est honteusement ridicule .
 - les efforts de recherches publics n'ont rien à tirer de cette exploitation commerciale privée de leurs propres études : cette activité autiste de cabotins fats et sans conscience ne fait pas avancer la science ! 
 - une démocratie se parjurerait à vouloir drainer quelque financement privilégié que ce soit par ce biais ! )
 « exception française »  Cette expression prend toutes les acceptions que l'on veut bien lui prêter, y compris les acceptions les plus exceptionnelles ...
 ça n'arrange vraiment rien pour ceux qui confondent "acception" et exception" ...
 
  « réhabiliter la valeur travail »

 ce qui, dit en passant,  contredit :

 
 « travailler plus pour gagner plus »
 ( cette insulte peut-elle être inconsciente ? ... cela la rendrait-elle plus acceptable ? ..)

 Les chômeurs doivent-ils faire acte de contrition ? En plus de quémander n'importe quel job "alimentaire", selon les conseils méprisants de l'ANPE, on va demander à ceux qu'on trie (par ici les déclassés, par là les RMIstes)  d'être contrits de ne pas avoir été touchés par la "chance" de "décrocher" une "place". C'est vrai qu'en devenant RMIste on peut difficilement rester contribuable; mais il faut bien qu'on trie ! alors pour con-penser, on nous demandera d'être contrits. ( Les contrits qu'on trie !  pour ne pas dire autre chose) Moi je laisse les fans du ballon transformer ça en contrits-buteurs. Je ne pourrais être qu'un contrit buté : désolé, mais je n'ai pas l'intention de devenir un contrit buvable !
Ne faut_il pas rendre à ceux qui "donnent" du travail, ce qui leur tient tant à coeur ? ce qu'il ne "donnent" qu'avec la plus stricte parcimonie, ce qui leur appartient !  "Rendons à César ce qui est à César ..."
Laissons les élus du Travail se prosterner :  "Ave caesar !  treppaliori te salutant !"  
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Mais peut_être faut-il entendre le propos sous le jour fluctuant des valeurs boursières ?
Dans ce cas, pourquoi ne pas dire : "il faudrait réévaluer la valeur du travail " ? ... ça demanderait sans doute trop de travail : à commencer par devoir distinguer ce qui est du travail de ce qui n'est que l'agitation de la mouche du coche ...
Après la bulle Internet, des affairistes voudraient développer la bulle "Travail", vite fait, avant le CRASH ... mais là où ça coince (la bulle),  c'est qu'il n'y pas lieu de convertir la France à la religion des valeurs boursières : les rois du Marché savent bien qu'il ne tient qu'à eux de réhausser les salaires !
( s'il faut  « travailler plus pour gagner plus » ne serait-ce pas parce que le travail manque de valeur ?
Noter que le but désigné est bien "gagner plus" : quel aveu ! Cette expression ne fait de "travailler" qu'un moyen ! La faute à qui si l'observation la plus naïve laisse constater un manque de pertinence flagrant dans le moyen suggéré ... à moins de reconnaître comme du travail la spéculation sur la candeur populaire ? ...  )
S'il faut vraiment faire appel à des religions de l'argent, en jouant sur le sens de "valeur", ce serait plutôt un aveu inconscient d'impuissance des mécanismes du "marché du travail" . Les Français ont-ils vraiment intérêt à renier leurs valeurs culturelles et historiques ?
- pour emprunter quoi  -à quelles religions ?  ( à quel genre de réforme devraient-ils se convertir ? )
Nuançons : y'a ceux qui parlent du travail et de ses valeurs ... et ceux qui ont leurs propres valeurs et savent discerner entre parole(s) et travail, même s'ils subissent une rupture de rémunérations ...
 Y'aurait de la réhabilitation dans l'air ? S'il est besoin de réhabiliter, pourquoi ne pas commencer par réhabiliter les être humains qui font le pays ?  Le devoir des serviteurs de la République démocratique française n'est pas de laver la tête aux citoyens, ni de trouver des formules choc, ni de jouer aux précepteurs, ou à on ne sait quels gourous pour finauder des transformations de "valeurs" ... et surtout l'histoire nous dit déjà  que si un peuple accueillant est attaché au principe de laïcité, ça ne veut pas dire qu'il a fait voeu de se laisser chatouiller indéfiniment là où ça le gratte ...
 " nous voulons « nous forger une identité commune » "  lapsus ?
  Quoi qu'il est soit : CQFD !
  Les Français n'ont sans doute pas déjà une identité commune : en plus de leur apprendre à découvrir la valeur travail, il faut leur apprendre à se forger une identité commune !
  ... dans la droite ligne du "savoir être" ? ...  
    Puisque les Quiz sont à la mode, qui a chanté  ? :
    " Viens voir les magiciens / Qui arrivent, viens / Voir les comédiens  ... "    
     il mériterait d'être mieux connu que Nostradamus ou même que Rouget de l'Isle !
 ( rassurez vous, on n'ira pas jusqu'à suspecter, dans ce lapsus, le double sens du mot "commune"... )
 " assez pensé maintenant  « retroussons nos manches » "   !!!   s'il est pertinent de vouloir servir ses compatriotes en leur assénant ce genre de slogans ;
  rendons-nous utiles en ne pensant pas trop :
   choisissons vite fait un sens à :
     "retrousser"  :   v. tr. 1. Retrousser. || v. pron. Relever ses jupes. /  CUIS Trousser une volaille, ramener et lier près du corps ses ailes et ses cuisses pour la faire cuire après l'avoir plumée
  et à "manche"  :  (France rég.) Fam. Personne malhabile. — S'y prendre comme un manche: manquer de méthode
   (pour les Belges : frotte-manche = Fam. Personne servile, lèche-bottes  )
 ... et ne pensons pas plus, pour nous lancer dard-dare dans l'action !
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 "sapere aude" était la devise du siècle des lumières ; comment appèlera-ton le temps du "assez pensé" ? : espérons que ce ne sera pas la venue des ténèbres
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  quant à l'idée qu'une élite aurait la légitimité et l'humilité de se dévouer pour penser à la place de tous ses administrés, → voici une page qui ose en penser quelque chose
 grévistes contre
 « usagers » ?
  nous avons inventé la République des usagers !  Dans une logique de profits pécuniaires pourtant; et dans un pays vieillissant, même les éternels jeunes devront un jour faire face à la question des usagers usagés ! ...
Curieusement, c'est avant tout à propos de services publics qu'on parle d'usagers, pour éviter d'appréhender la dimension concitoyenne. Cette occultation se confirme dans les deux sens : le pourvoyeur de service public veut oublier que son mandat ne se résume pas à la fourniture technique d'un service; le citoyen de son côté aurait tendance à vouloir compartimenter sa vie avec des cloisons étanches entre son devoir de contribution et les facilités (droits) qu'il attend en retour.   Les uns pensent : puisqu'il m'a été reconnu le mérite de devenir fonctionnaire, j'ai le droit d'être définitivement à l'abri du chômage tout en faisant grève quand bon me semble, tant pis pour les usagers ; et les autres, ou les mêmes, diront : un pompier est mort au travail ? bon ... mais il était payé pour ça, je suis un usager du dispositif public mis en place contre les incendies ...
Moralité ? :
 si le CNE à vie généralisé est bon pour les usagers, pourquoi ne serait-il pas excellent pour les fonctionnaires ? - à commencer par les plus dévoués d'entre eux : nos minstres !! ( Faut-il souligner l'origine latine du mot : minister ?
  S'il doit être dit qu'il y ait outrecuidance quelque part, que nos serviteurs nous montrent l'exemple, nous les comprendrons d'autant mieux, après ! )
 employeurs, sachons
 « faire des exemples »
 C'est en effet le sport le plus couru dans le modèle moderne de l'Entreprise : pour prouver qu'on est un bon manager, il faut démontrer qu'on n'a pas peur ... de licencier.  C'est aussi l'activité la mieux récompensée ! Faire des exemples : "foutre à la porte des incapables" !
Il suffit, pour s'en convaincre de regarder les mouvements de la Bourse : plus une Entreprise licencie, plus ses actions prennent de la valeur ! Peu importe le contre-exemple que constitue
nt les contre-performances bassement matérielles de l'Entreprise !
Les "parachutes dorés" ou autres privilèges sont là pour récompenser les pires mises en déroute de la Maison.
 C'est ça le progès ! Autrefois les appelés du contingent apprenaient qu'on ne peut pas donner un ordre qu'on ne saurait exécuter soi- même.  Autrefois l'humilité était reconnue par la capacité à montrer l'exemple ! ...  Aujourd'hui, la 'juvénilisation' étant passée par là, on sait que les coach, managers, commerciaux, beaux-parleurs ou boursicoteurs sont les rois du monde parce qu'ils sont des mutants qui sont tombés à la naissance dans le chaudron magique de la compétence, de l'humilité ... et de la capacité à savoir "faire des exemples" - Il ne faudrait surtout pas qu'ils gaspillent ce don indispensable en perdant si peu de temps que ce soit à : montrer l'exemple!
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 A force de "faire des exemples", vivement que notre beau pays ait fini de se débarasser une bonne fois pour toutes de tous ses incapables ! Quand tous les exemples que l'On a faits seront allés se faire voir ailleurs ... Quand il ne restera en France que des managers, des DRH, des coachs, des conseillers, des rois de la finance, ou encore des formateurs de formateurs ... bref des citoyens exemplaires, comment démontrera-t-on alors sa capacité à "faire des exemples" ?
« ça a toutoujours été! »
( en parlant de ce qui pourrait inquiéter : vices de formes judiciaires, injustices, incohérences ... )
... sous-entendu : alors il faut que ça continue !  c'est la fatalité !
  Au moment où la mode est à la "rupture",  on sent comme une incohérence ; mais justement, les incohérences : "ça a toujours été !" ...
 La fourberie de la formule est sans doute due à cette traitreuse expression qu'on utilise tous les matins, en sachant qu'une réponse sentie n'est pas souhaitée : "- ça va ?  - ça va".
 Quand votre chef vous salue par un "ça va ?", il faudrait prendre l'habitude de lui répondre : "ça a toujours été !"
   Les pollutions ? la fonte de la calotte glaciaire ? le terrorisme ? les kracks boursiers ? ... "ça a toujours été !" .
Voilà l'unique réponse de générations qui ne se veulent pas responsables ...
  Et les abeilles ? Elles ont toujours été ! oui , là c'est vrai : depuis des millions d'années. Leur subite disparition, (qui semble coïncider avec la subite disparition de la "valeur travail"), ça a toujours été ?
   « malhonnêteté intellectuelle »
 L'existence-même de certains mots composés comme celui-ci laisse ententendre, en creux, la possibilité de réalités complémentaires.  Ici, que précise ou retranche le mot "intellectuelle" au mot "malhonnêteté ??
  ( On peut aussi penser à "Démocratie participative" :  pourrait-on donc concevoir une démocratie digne de ce nom qui ne soit pas "participative" ? ...)
   La "malhonnêteté intellectuelle" serait-elle un sur-ensemble ou un sous-ensemble de la malhonnêteté tout court ?
  Serait-elle moralement moins ou plus condamnable ?
 Le complément 'en creux' de la "malhonnêteté intellectuelle" n'est jamais explicitement désigné : il faut croire qu'il est tabou !
 A priori, il y a fort à parier que ce soit une "malhonnêteté juridique", c'est à dire tout ce qui est sanctionné par la Justice ...
  L'emploi de l'expression "malhonnêteté juridique" laisserait trop cyniquement entendre une complicité "intellectuelle" avec la règle d'or du "pas vu, pas pris" ... ou encore avec le jeu des puissants dont l'essentiel du mérite est de savoir surfer à la frontière des lois ...
  Les esprits bruts et naïfs acceptent sans rechigner l'injonction de "ne pas trop réfléchir" . Pourra-t-on leur en vouloir de se contenter du premier mot ; et de considérer, tout bêtement, que la "malhonnêteté intellectuelle" est ... malhonnête !
«"pas de problème"   /  "Y a un problème"  »   référence mitigée à un nouvel ouvrage, disons, un peu dans la veine de ces "fourberies verbales"
  n'hésitez pas à exprimer vos réactions, ou vos suggestions sur
     → ce Forum sur OKIDOR !

 à en croire la morale bien-pensante d'aujourd'hui, rien de plus sûr, il faudrait
 « se prendre par la main » 
 cette admirable formule auto-illustrée parle d'elle même : sans commentaire !


décoration poétique : «  ... Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres  ...»
 votre   « cas »
..
  traiter au  « cas par cas »
  voir : → la "règle du jeu" devient loi :  plier, en 3 fois en est le premier principe ... la suite se traite "au cas par cas"
     
 « PLIE »
( Plan Local pout l’Insertion et  l’Emploi )
 un acronyme comme cela, ça ne s'invente pas !!
« MAD »
( Mutualy Assured Destruction
 ou Destruction mutuelle assurée
)
 à propos d'acronyme délirant ( mais là, ce n'est pas une question de langage ! )

 voilà la stratégie la plus rassurante et la plus sérieuse du monde actuel ! 
   c'est pas un peu dingue ?
        ( pire : cette stratégie devient d'autant plus dangereuse que le monde est assagi ... )
 «on s'est fait couillonner »
 ...
 ceux qui reconnaissent s'être fait couillonner se reconnaissent couillons ... et doivent s'en prendre surtout à eux-même !
  Par contre ceux qui sont tahis n'ont pas de concessions à faire aux traîtres : sans quoi même le pardon serait impossible.
 Pardonner à un traître qui se glorifie de savoir couillonner serait transformer toute confiance en faiblesse imbécile ...
   à moins qu'il ne s'agisse d'un faux pardon visant à couillonner les traîtres;  - pour en arriver à ce que chacun se tienne par les couilles ?  ça paraît assez bordélique comme "savoir être" !
  « le progrès »   comme s'il pouvait exister un Progrès en soi ! Quelque chose peut progresser (ou régresser) ... par rapport à des critères  d'observation qui ne peuvent être que subjectifs !
  on trouvera par exemple -par ce lien ( E. Dupréel) - une "critique du progrès" vu sous l'angle de l'Art :  évolution vers une  "glaciale perfection" ?
...

 (attention ! : aucune référence ici au journal éponyme !)
Les gens se font « manipuler » "on se fait manipuler !"

Trouver ici matière à fourberie verbale peut paraître, à priori, un excès de 'subtilité' ... Pourtant, il faut avoir conscience de la loi physique d'accroissement universel de l'entropie. Consciemment ou pas, la perversité s'y adapte, et complexifie aussi ses dissimulations et ses tromperies ...

Revenons d'abord à l'étymologie du mot « manipuler ». Dans le dictionnaire de latin, je trouve:

manipulus, i m – Ce qui tient dans la main fermée, poignée // Compagnie d'infanterie, manipule (qui avait primitivement pour guidon une botte de foin attachée à une perche)

Voilà donc la subtilité : dans le contexte actuel, le mot est trop souvent inapproprié, dépassé !

Il était (et reste) pertinent pour évoquer les artifices par lesquels peuvent être influencés des groupes d'individus relativement restreints, ou en tout cas homogènes. Mais en notre XXIe siècle, lorsqu'on évoque le 'moutonnement' de populations comptant des dizaines de millions d'habitants, il faut bien reconnaître qu'on est loin de la 'poignée' d'individus, de la 'manipule'.
( N.B. : La notion de « manipulation des foules », trop 'pointue' pour moi, n'est même pas en question ici : si des psy ou sociologues y tiennent, je veux bien l'accepter, en tant que vocabulaire technique ... )
 C'est par son manque de force et de pertinence que devient perverse la référence implicite aux techniques archaïques par lesquelles on conduit une simple 'manipule' . Le mot ne peut même pas être pris pour un euphémisme quand le mot juste ne vient à l'esprit de personne. (Patience, j'y viens ...)
          Par conséquent, paradoxalement, ce mot rassure au lieu d'alarmer !
 Si aucun mot ne peut désigner ces processus 'évolués', modernes, (bien plus pernicieux que la technique de la carotte ou de la botte de foin ...) qui permettent de faire marcher sur la tête des millions de compatriotes, alors, l'effet pervers marche à merveille : ces processus semblent ne pas exister du tout ! 

N'y aurait-il donc aucun mot français plus fort que 'manipulation' ?
Notre siècle étant supposé moins manuel que du temps des 'manipules' on pourrait penser, par analogie, à créer un nouveau mot comme 'neuroguidage', 'décognitisation' , ...

En attendant que nos académiciens fassent leur travail, je déplore que soit snobé le mot : 'formatage' ! ( Même s'il ne couvre pas, loin s'en faut, les évocations qu'un nouveau mot, enfant de 'manipulation', devrait couvrir, englobant : 'illusion', 'intoxication', 'lobotomisation', 'magouille', 'manoeuvre', 'tripotage', 'infantilisation', 'mise en dépendance', 'propagande', 'conditionnement' , 'chantage', 'entretien  - des divisions, -de la confusion', ...)
Ceux-là mêmes dont le métier était de formater les esprits ont voulu (ou veulent encore ?) refuser l'usage que valide maintenant « Le nouveau Petit Robert de la langue Française » (édition 2009) :

formater : [INFORMatique] Donner un format à ...
[FIGuré] Rendre conforme à un modèle. Formater les élèves – Pensées formatées ..

Merci donc, Petit Robert !
( au passage, remarquons justement à quel point les élèves en informatique peuvent être formatés, programmés comme des ordinateurs, pour devenir rentables dans des 'usines à logiciels' ...
N'est-ce pas un signe de voir que leur vocabulaire vient compléter celui du monde dit 'réel' ?   Ne sont-ils pas bien placés pour savoir identifier ce qui tient du formatage ?  )

...

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(*) dans le  dictionnaire :
 fourberie  =  "Tromperie basse, ruse perfide."
 perfide     =  "Qui manque à sa parole, à la confiance mise en lui; traître. // Qui est peu fiable, trompeur et dangereux. Une parole perfide."

vilipender  = Décrier, dénoncer comme méprisable.
fantasque    = Litt. Bizarre, extraordinaire dans son genre. Opinion fantasque.
turpitude       =  1. Conduite honteuse, ignominieuse. 2. Une (des) turpidude(s): une action, une parole honteuse. Syn. infamie.
ignominieux  =  Qui couvre d'opprobre.
grossier         =   Qui choque en contrevenant à la bienséance.

    Q'est-ce que "fourberie verbale" ? : une métaphore ou un oxymoron ? une catachrèse ? une métonymie? une synecdoque? une litote euphémique ? un idiotisme ? un solécisme ? un barbarisme ?      ... ou bien encore une 'fourberie verbale' ?
    à vous de choisir dans cette parataxe !

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Note anti-intégrisme du langage :
" L"usage ne saurait faire la règle à lui seul; mais la règle qui oublierait l'usage perdrait tout sens "
....
" forger des mots nouveaux est une prétention à légiférer dans les langues, et cette prétention réussit rarement "
cité de : Kant - " Critique de la raison pure"

( citation d'un avis dont nous avons perdu la référence , mais dont il ne faudrait pas abuser ) :
" mieux vaut recourir à quelque terme commun quitte à en détourner le sens , c'est à dire finalement mieux vaut abuser que légiférer
[...]  ... le glissement de sens n'est plus tout à fait un dévoiement, mais simplement l'effet de la vie d'une langue".
      ( C'esl cela ,oui !   :  notons que le vieillissement, voire la sénilité, et l'agonie font aussi partie de la vie ... )
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gonic fantôme * * *         (voir "démocratie participative/représentative" par Don Quichotte)